Présentation Éditeur
« Pas de questions, détends-toi ». C’est le nouveau mot d’ordre des humains, obsédés par leur confort individuel et leur tranquillité d’esprit, déchargés de tout travail par les robots. Livres, films et sentiments sont interdits depuis des générations. Hommes et femmes se laissent ainsi vivre en ingurgitant les tranquillisants fournis par le gouvernement. Jusqu’au jour où Paul, jeune homme solitaire, apprend à lire grâce à un vieil enregistrement. Désorienté, il contacte le plus sophistiqué des robots jamais conçus : Spofforth, qui dirige le monde depuis l’université de New York. Le robot se servira-t-il de cette découverte pour aider l’humanité ou la perdre définitivement ?
| Origine |  |
| Éditions | Gallmeister |
| Date | 7 janvier 2021 |
| Traduction | Michel Lederer |
| Pages | 336 |
| ISBN | 9782351787748 |
| Prix | 10,40 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Je dois t’avouer que l’anticipation, la science-fiction, ce n’est pas ce que j’apprécie le plus en littérature, il m’arrive d’en lire, et souvent, je sors un peu déçu… Sauf que là, ben je dois dire que c’est un sacré bon bouquin ! Même niveau que le précédent livre de l’auteur que j’ai lu, Le jeu de la dame, toujours chez Gallmeister.
Cette fois-ci, Tevis te plonge dans une dystopie : l’homme a tout fait au fil des années pour son confort, et en foutre aussi le moins possible, soyons clair. Pour cela, il a fabriqué des robots serviles de plus en plus « intelligents », et lui, ce con d’humain, s’est doucement laissé aller, il ne lit plus, d’ailleurs, il ne sait même plus, il mange toujours la même chose, des pilules pour dormir, d’autres choses pour aller bien… Alors, doucement, les robots ont pris le dessus, pas à la façon Terminator, non, de façon plus douce, plus lentement, sans violence…
Dans ce monde apathique, il y a Paul, qui va seul apprendre à lire, comprendre son passé, comment on en est arrivés là.
Par ce récit de science-fiction, Walter Tevis te cause de valeurs humaines, de rêves, de révolte, de courage, bref de ce qui fait qu’un homme et une femme sont ce qu’ils sont.
Le petit plus, ça fait un peu peur tellement c’est d’actualité, alors que la première édition date de 1980…
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