Présentation Éditeur
En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, condamné à mort, incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride. Au fil de leurs lettres, des images qu’ils s’échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d’un système carcéral, et l’amitié qui surgit, depuis une cellule de 5m2.
Origine | |
Éditions | Delcourt |
Date | 31 août 2022 |
Pages | 436 |
ISBN | 9782413044932 |
Prix | 34,95 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Il est extrêmement rare que tu ne saches pas quoi dire d’un ouvrage alors que c’est une véritable claque dans la gueule que tu viens de prendre. Ce roman graphique est d’une force, il s’en dégage une telle émotion, que c’est compliqué de dire pourquoi… C’est con hein ?
Faut dire qu’en 2016, Valentine Cuny-Le Callet l’auteure âgée de 19 ans, entreprend une correspondance avec Renaldo McGirth, un type qui croupi depuis 10 en taule pour un meurtre qu’il a commis quand il avait 18 ans, pour ça, il a été condamné à mort.
Au fil de des échanges courriers, puis de visites, Valentine et Renaldo vont avoir l’idée de cet ouvrage graphique à quatre mains, un ouvrage qui raconte ce que c’est que de passer 23 heures sur 24 dans une cellule de 5 mètres carrés sans fenêtre, sans voir la moindre trace de végétation… Un plaidoyer contre la brutalité du système carcéral…
J’en cause sûrement mal, mais lis-le, pour info, Ronaldo a été condamné à mort sans unanimité du jury, ils étaient trois sur les lieux, pas de preuves que ce soit lui, bref, la Cour suprême américaine a rendu en 2016 inconstitutionnelle toute condamnation à mort promulguée par un jury sans unanimité après juin 2002, ce qui était le cas de Renaldo. Son dossier devrait être réexaminé, non pas pour qu’il sorte de prison, mais au moins du couloir de la mort…
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