Stephen KING : Nuit noire, étoiles mortes

Flag-ETATS-UNIS

INFOS ÉDITEUR

stephen king-nuit-noire-etoiles-mortes
[amazon template=image&asin=2253195235]

Parution aux éditions Albin Michel en février 2012

Parution aux éditions Livre de Poche en mai 2014 (nouvelle édition avec nouvelle inédite : A la dure)

Traduit par Nadine GASSIE

1922 : un fermier du Nebraska confesse qu’il a assassiné son épouse, avec l’aide de son fi ls de 14 ans. Grand chauffeur : une femme écrivain, violée et laissée pour morte au bord d’une route, décide de se venger elle-même. Extension claire : un cancéreux en phase terminale passe un pacte avec un vendeur diabolique, afi n d’obtenir un supplément de vie. Bon ménage : une femme découvre qu’elle vit depuis vingt ans avec un serial killer.

Quatre nouvelles puissantes et dérangeantes, quatre personnages confrontés à des situations extrêmes qui vont les faire basculer du côté obscur, plus une nouvelle inédite vraiment inquiétante…

(Source : J’ai Lu – Pages : 624 – ISBN : 9782253195238 – Prix : 7,90 €)

L’AVIS DE LAURE CHIRON

a la dure - stephen king
Achat seul en ebook : [amazon template=image&asin=B00KD8ZP5Y]

La nouvelle inédite : A la dure

Le résumé : Bradley Franklin est un publicitaire au sommet de sa carrière. Il vit à New York avec sa femme Ellen, dans un bel appartement de l’Upper East Side baigné de soleil, et on pourrait dire de lui que c’est un homme accompli.

Mais, ces derniers temps, Brad est fatigué. Il dort mal, fait toujours le même cauchemar qui le réveille en sursaut, se traîne au bureau. Son métier ne le passionne plus vraiment, il en fait le tour, et la relève est déjà arrivée. Et puis il s’inquiète pour Ellen. Elle est tombée malade récemment. Très malade.

A première vue, rien de bien transcendant dans ce quatrième de couverture, rien que la petite vie banale d’un couple qui s’aime et coule des jours heureux. Une journée de boulot qui s’annonce on ne peut plus normale, voire même ennuyante. Le quotidien d’un publicitaire un peu blasé par le métier. Ça ne vend pas du rêve hein ? Eh bien c’est sans compter la plume de Stephen King, toujours aussi machiavélique.

Pas facile de parler d’une nouvelle qui ne fait « que » 22 pages, mais nom de Zeus, quelles pages !

Parce que côté noirceur, ce texte se pose là. Du noir de noir pur jus. Au fil de la lecture, on se demande où il veut en venir à nous raconter la vie banale de ce type sans histoires. Mais en relatant la journée de Bradley, Stephen King vous perd dans les méandres du quotidien. Sans qu’on s’en rende compte, il dissémine des indices qui pourtant devraient nous mettre sur la voie, mais non, l’esprit est trop occupé à se demander le pourquoi du comment, jusqu’aux dernières pages. Et là… là ! Ah ben oui, bon sang mais c’est bien sûr !

En 22 pages, Stephen King parvient à nous faire monter la pression comme personne, et la lecture de la fin vous arrachera un sourire. Pour sûr.


En savoir plus sur Zonelivre

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

2 Commentaires

  1. Je n’ai pas lu cette nouvelle inédite mais je connais très bien le recueil que j’avais acheté à sa sortie…
    C »est le King que je prèfère, le conteur de bonnes histoires, bien prenantes, sans trop de longueurs, loin de ses derniers romans…
    A ce niveau là, le romancier américain reste un grand !

    • Trouvée en même temps que « Sale gosse », en numérique 😉
      Je te rejoins sur ce recueil, et « A la dure » colle bien aux autres nouvelles, tout comme toi c’est le King que je préfère. On passera sur l’horrible « Histoire de Lisey », j’en baille encore -_-

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

A découvrir

Maxime CHATTAM : Trilogie du Mal – 03 – Maléfices

Un homme meurt piqué par une araignée. On retrouve un cocoon de taille humaine dans la forêt.

Brigitte AUBERT : Funérarium

Ce livre est plus un roman noir qu’un polar, bizarre façon de rentrer dans la psychologie du thanatopracteur

TREVANIAN : Shibumi

Shibumi, le chef-d’oeuvre de Trevanian, critique de la société, américaine, mais pas seulement, tout le monde en prend un peu pour son grade.