- Éditions French Pulp le 15 mars 2018
- Pages : 304
- ISBN : 9791025102992
- Prix : 9,50 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
L’odyssée hallucinante d’un rockeur sur le retour. Dounovetz transpose la mythologie au rock’n roll ! Un combat de titan, ou celui qui l’emportera ne sera pas forcement le plus fort… mais le plus dingue !
Texas, années 70. Alors que le leader de son groupe vient de succomber à une overdose, Abel réalise qu’il ne deviendra jamais une légende du Rock’roll. L’écume aux lèvres, le voici qui fonce dans le désert. Son véhicule ? Un corbillard. Son chargement ? Le cadavre à peine froid de son ami…
Commence alors une aventure qui le conduira, 25 ans plus tard, à affronter démons et regrets dans un Texas infernal, où les shérifs sont encore plus dépravés que les citoyens qu’ils sont chargés de protéger. Entre femmes fatales, producteurs véreux et cimetière un peu trop fréquenté, le vieux rockeur parviendra-t-il à faire de son dernier tour de piste un coup de poker triomphant ?
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Les sérieux ne sont pas de la race de Serguei Dounovetz…
Quoi que ?
Faut-il être sérieux pour écrire un tel roman ?
J’en sais rien…
Ce que je sais c’est que ce livre est totalement jubilatoire, barré, et tout autre adjectif qui pourrait dire que j’ai aimé, vraiment aimé, mais que j’ai vraiment du mal à décrire mon ressenti.
L’ambiance rock/punk du livre, l’humour décapant de Dounovetz. Autant vous dire qu’il règne dans cette folle aventure un parfum surnaturel qui enivre le lecteur, le force à tourner les pages pour découvrir les secrets qui planent autour de la mort de Patchwork, leader charismatique des Maitres-nageurs.
Pour faire bref, ce bouquin est un road-movie sur fond musical où Sergueï déroule la bande magnétique d’une vielle cassette audio qui nous rend nostalgique… et nous fait marrer.
Partagez votre lecture dans les commentaires !
L’AVIS DE YANNICK P.
Quand on m’a passé Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas, on m’avait prévenu. Ça déménage. Ça devrait te plaire.
Abel et Formica, deux noms de héros aussi improbables que ce bouquin. C’est un truc inclassable à la hauteur des films de genre qui te ballade de la fin des années 70, jusqu’à 25 ans après, entre au Texas à Justicebourg et à Polar. Rien que les noms méritent le détour.
Voyager dans le Texas avec Sergueï Dounovetz c’est prendre son billet pour une odyssée à la hauteur d’un From Dusk till Dawn ou d’un Death Proof. Bref un parfum de Rodriguez quand il s’appelait encore Roberto ou de Tarantino à ses bonnes heures. Je ne sais pas charmant lecteur qu’elle est ta culture cinématographique, mais la Série B, a eu ses heures de gloire avec des films à l’ambition artistique certes limitée mais délestés de pas mal de contraintes. Donc freedom ! Go to loufoque !
Sergueï pond un scénario improbable. Pèle-même, tu as bon nombres de rednecks, du gros plouc US sans aucun doute électeurs de Trump, un shérif pour qui la loi n’est qu’un moyen de faire du blé, un producteur véreux, Jeff Tardy, qui ferait passer HarveyW pour un adolescent timide et quelques vampires assoiffés.
Les seventies sur les routes désertiques. Abel, a fait parti des Maîtres Nageurs. Un groupe punk rock qui a eu son heure de gloire au Texas. La mort de son leader a sonné le glas et remet tout en question. Il fonce à travers le désert dans un corbillard volé avec le cadavre de son pote pour retrouver Candie son amour de jeunesse. Les retrouvailles ne durent qu’un bref laps de temps. Le temps qu’elle se fasse plomber par un moteur inconnu. A Justiceburg, Formica flingue, Coyote, un vieux Chicano propio du Cactus rose qui pourrait être son père sous les yeux de Jess Tardy, propriétaire producteur sur une chaîne de télévision locale. Un pacte lie Tardy et le sheriff marshal Andrew Maxel Broodecker. Ce dernier prend du fric et se désintéresse de tout. Enfin presque. Un quart de siècle, s’écoule. Abel continue sa traversée du désert. Il a perdu le même jour, ses rêves de gloire et la femme de sa vie. Il est devenu manager des Exotic Lizard, un groupe composé cinq bombasses. Rendez-vous est donné au Cactus Mauve. Le nouveau du bar racheté par Tardy. Formica, lui, oscille entre le piratage informatique et les parties de poker. Parler de vengeance serait trop facile pour Dounovetz. Ce serait oublier que c’est un road movie rock.
La bande originale de Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas rifte entre tes deux oreilles. Tu sens la Fender Mustang qui balance du lourd. Sergueï n’hésite pas. Une ballade rock, ça déride. Le style est brut, autant que les sujets abordés. Quand il s’agit de racisme, de pédophilie et de viol, le politiquement correct part se râahabiller. Sous une ironie jubilatoire, Sergueï Dounovetz pose une ambiance immorale à la hauteur des séries Z. Il revisite à sa sauce le Texas à un train d’enfer avec un humour qui gratte. Quel pied !
Partagez votre lecture dans les commentaires !
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.