- Éditions Archipel en mars 2017
- Editions Livre de Poche le 7 mars 2018
- Traduit par Céline MAURICE
- Pages : 384
- ISBN : 9782253014515
- Prix : 7,40 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Enfant, Leo Nader était victime de crises de somnambulisme. Si intenses qu’on l’avait contraint à consulter un psychiatre, le docteur Volwarth. Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que son épouse a été agressée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter. Il tente de la retenir, mais elle s’enfuit. Leo, qui se croit coupable, décide de retourner voir son psy. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…
Avec ce nouveau roman, Sebastian Fitzek renoue avec la veine du thriller psychologique qui avait fait de Thérapie, son premier roman, un succès.
(Source : Archipel – Pages : 330 – ISBN : 9782809821871 – Prix : 22,00 €)
L’AVIS DE YANNICK P.
Je conçois que l’on puisse être impatient de connaître le dénouement de ce roman. La vie de Leo Nader, un jeune homme souffrant de somnambulisme soigné dans le passé par le docteur Volwarth, un psychiatre de renom, voit son épouse fuir alors qu’elle vient d’être victime d’une agression. Leo sait qu’il a eu des excès de violence dans le passé. Cela semble recommencer. Il craint d’être violent durant ses crises de somnambulisme. Il est obsédé par des questions qui s’obstinent à rester sans réponse. Voilà pour le cadre.
Sebastian Fitzek met nos nerfs à rude épreuve dans un voyage particulier entre l’éveil et le sommeil, le rêve et la réalité, quitte à perdre son lecteur. Celui que je fus, a passé du temps, à se retourner sur la véracité des événements. Le Somnambule tire vers le thriller psychologique. Entre une ribambelle d’esprits sournois, fourbes et perfides, le tout œuvrant dans lieu oppressant, l’immeuble conçu par un architecte à l’esprit de pervers, j’ai passé mon temps à me questionner.
Je ne suis pas un lapereau de 6 semaines. Nager dans le noir ne m’effraie pas. Pourtant si le suspense est présent, si l’atmosphère est suffocante à souhait, ma lecture, s’est révélée parfois exténuante tant elle s’était faite oppressante.
L’intrigue m’a paru souvent difficile à suivre, malgré la narration de Léo, qui confère une véritable proximité avec le lecteur. Dans ce roman, je me suis baigné avec une certaine confusion. Bien que Sébastian Fitzek se joue de nous tout comme de Leo, suivre son personnage oscillant entre un cauchemar éveillé et une sensation de folie a été une expérience pesante. Là où Fitzek pose un sentiment angoissant, je n’ai trouvé qu’un côté anxiogène. Fait est que cela est très réussi. C’est un huis-clos au bord de la folie.
A mon sens, les afficionados du genre, trouveront dans Le Somnambule de quoi les combler. Comme je me plais à le penser la réussite d’un livre dépend souvent de ce croisement fragile entre les mots et le moment où l’on les découvre. Peut-être ai-je eu tort de me précipiter pour le lire dans la foulée de Passager 23 ?
Traquer Leo dans sa découverte de lui-même m’a laissé sur ma faim. Il m’a été impossible de me départir de cette sensation asphyxiante.
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