- Éditions de l’Archipel le 6 mars 2019
- Traduit par Jean-Marie Argelès
- Pages : 320
- ISBN : 9782809826050
- Prix : 22,00 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Psychiatre, Emma Stein a été victime d’une agression nocturne dont elle s’est miraculeusement sortie. Depuis, elle vit recluse dans sa maison, de peur de croiser à nouveau la route de ce psychopathe que la presse a surnommé le Coiffeur.
Un jour, son facteur lui demande d’accepter un colis pour l’un de ses voisins. Emma connaît tous ceux qui habitent dans sa rue.
Or, jamais elle n’a entendu parler de cet homme…
L’AVIS DE YANNICK P.
Ce n’est pas le 1er roman que je lis de cet auteur allemand. Passager 23, m’avait quelque peu laissé sur ma faim. Mais avec Le Colis, Fitzek manipule comme rarement son lecteur. Le doute s’immisce à chaque chapitre. Oscillant entre deux périodes rapprochées, ce thriller psychologique fourmille de rebondissements. Mais je mets la charrue avant les bœufs.
Emma vit recluse. Elle a eut une enfance trouble partagée avec un ami imaginaire. Aujourd’hui, psychiatre, elle est seule chez elle, entourée de son mari, de Silvia son amie de toujours, et de Konrad, avocat et ancien un ami de son père. Recluse car à priori victime d’une agression et seule survivante parmi d’autres victimes d’un agresseur dénommé le coiffeur, dans une chambre d’hôtel qui n’existe pas.
Son quotidien est fait de crises d’angoisse et de dépression. Alors quand un colis pour un voisin qu’elle ne connaît pas, est livré par Salim le facteur, il lui faut affronter la réalité, l’inconnu.
Charge à nous de distinguer le réel du fictif. Fitzek nous manipule, il twiste sans arrêt.
Peu de personnages, mais tous sont comme des oignons, à chaque page, une nouvelle découverte sui bouleverse nos aprioris.
A mon sens, pour les lecteurs emballés par les thrillers psychologiques, Le Colis est un roman qui fait le job jusqu’à la dernière page.
C’est prenant, cela perturbe, cela va vite. Et pour être franc, on y prend rapidement gout.
L’AVIS DE HÉLÈNE B.
Emma est psychiatre et a+ subi une agression violente dans un hôtel dont elle ne se remet pas. Cloitrée chez elle, médicamentée, Emma est dans l’incapacité d’avoir une vie sociale et professionnelle, et vit dans la peur de rencontrer à nouveau sur son chemin son agresseur, celui que la presse appelle le coiffeur. Quand un matin, le facteur lui laisse un colis pour un voisin, un enchaînement de situations et d’évènements vont venir perturber et mettre en danger le semblant de sécurité qu’elle avait essayé de créer. Roman haletant, page-turner, le lecteur est véritablement happé par l’engrenage vicieux de cette pauvre Emma. L’auteur joue avec nos certitudes et nous entraîne sur des pistes pour balayer ensuite d’un revers de main toutes nos certitudes. Il arrive à nous faire douter en permanence et Emma nous interroge par l’ami imaginaire qui l’a accompagnée dans son enfance et par ses douteuses allégations. Emma est psychiatre mais devient le sujet de toute notre attention. Elle devient la patiente, le cas d’école que nous nous efforçons de décortiquer. Bref vous l’avez compris, l’auteur se joue du lecteur tout au long du roman. L’exploitation des mécanismes psychologiques de défense et de la peur sont plutôt bien mis en évidence, Emma est un personnage entier avec une vraie identité.
J’avoue que la lecture du thriller passager 23, le précédent roman de Fitzek m’avait bien moins convaincue que celle du colis. Cependant, malgré une lecture prenante et agréable, j’ai trouvé le dénouement encore un peu trop invraisemblable.
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