INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Noir’édition en juin 2015 Le 12 août 1994, à Granville, Karl Vögel meurt assassiné, à l’âge de quatre-vingt-huit ans. Sans ce fait divers, douze jurés ne se seraient jamais rencontrés. Par tirage au sort, Cristiano, Colette, Sophie, Idriss, Thomas, Jean-Claude, Kelly, Aimable et Gérard devront avec l’aide, plus ou moins complaisante, du Président de la Cour d’assises de la Manche et de ses deux assesseurs, répondre à une seule question : Agathe de Raygnac est-elle coupable d’avoir empoisonné avec préméditation Karl Vögel ? Mais que sait-on de la personnalité de l’accusée après trois jours d’audience ? Et que sait-on réellement des faits ? Qui peut prétendre connaître la vérité ? À ce huis clos électrique, entre douze personnes différentes, vous auriez pu participer… Vous auriez alors dû juger cette femme. Et vous, quelle aurait été votre intime conviction ? (Source : Noir’édition – Pages : .. – ISBN : 9782954131290 – Prix : 19,50 €) |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Les jurés sont réunis et doivent délibérer sur la culpabilité d’une femme que tout accuse. On l’a vu quitter la scène de crime, une seringue contenant du poison a été retrouvée. Karl Vögel est ainsi mort le 12 août 1994 à Granville. Mais pourquoi ce vieil homme a été la cible d’Agathe de Raygnac qui ne veut rien dire. Ces hommes et ces femmes qui ne se connaissaient pas doivent apprendre à s’écouter, à accepter les remarques des uns et des autres pour arriver au délibéré.
En juillet 1947, dans un orphelinat, une petite fille heurte sans le vouloir des parents venus voir les enfants. Pour eux, c’est un signe du destin se sera elle. Mais dans les semaines qui suivront la fillette ne parle pas créant un agacement de plus en plus profond dans sa nouvelle famille. Elle se sent rejetée et elle n’arrive à se confier qu’à sa poupée Mariella et à la domestique. Pourquoi sa maman ne veut pas l’aimer et pourquoi elle est incapable de gestes de tendresse ? Le fossé s’agrandit au fil des ans.
L’histoire de cette fillette est très touchante. Un portrait de l’adoption il y a 70 ans qui n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. Ce déracinement du jour au lendemain et le fait de passer sous silence le passé de l’enfant avec les cassures psychologiques que cela peut engendrer. Souvenirs qui ressemblent à des fragments de rêves ou de cauchemars.
Sabrina et Laëtitia Letrouit ont voulu imaginer la tension et les doutes qui peuvent régner entre des jurés qui donner leurs intimes convictions sur la culpabilité ou non de l’accusé. Le cloisonnement exacerbe les sentiments de chacun. Il y’a beaucoup de fraicheur de leur écriture, j’avoue que j’aurai aimé que le traitement de cette partie soit un petit peu différent. Mais je ne peux que les encourager à continuer à écrire.
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