Présentation Éditeur
Avec comme seule arme une plume, René Frégni nous raconte les surprenantes conséquences de sa relation avec un truand marseillais, rencontré dans un atelier d’écriture carcéral. Cette amitié lui a valu une terrifiante garde à vue déclenchant le harcèlement d’un juge. Vibrant à chaque page d’une rage explosive, Tu tomberas avec la nuit lève le voile sur le scandale des lieux de détention français. Il nous donne à voir le combat d’un homme contre une justice malade, dont le fonctionnement est ici digne du Procès de Kafka.
L'avis de Stanislas Petrosky
Le truc sympa quand tu es auteur, c’est les salons…
Lieux conviviaux, où tu vas au-devant de ton public, enfin t’essaie de chopper un passant pour qu’il achète ton bouquin, parce que merde, tu as besoin de bouffer !
Mais il y a aussi les autres auteurs, là aussi de belles rencontres souvent…
René Frégni et son accent chantant vantant ses livres, il est tellement bon ce con, que j’ai craqué…
Je lui ai acheté Tu tomberas la nuit…
Et je l’ai lu…
Oui parce que quand j’achète un livre, je me fais en plus chier à le lire, pour te dire comme je suis bon copain.
Et ça plume m’a touché, NON, ne va surtout pas t’imaginer des choses salaces, ses mots, son style, m’ont ému. J’ai aimé cette biographie, cette candeur par moment, l’émotion qu’il sait faire circuler, sans faire d’immenses tournures de phrases, nul besoin de jouer les lettrés quand on a du talent.
Et le René, il en a, et pas qu’un peu…
Il raconte une histoire, une partie de sa vie, une période où il a croisé un fonctionnaire de la justice pire qu’un âne bâté. Le genre d’homme qui d’un coup, sans aucune raison décide que vous êtes coupable, il vous tombe dessus, veut faire de vous un bouc émissaire, vous rendre fou…
Je suis, aussi, un passionné du vieux cinéma français, celui des années 50 à 80, celui de Belmondo, Audiard, Gabin, Delon, Ventura, Blier…
Et bien Tu tomberas la nuit, il m’a fait penser à Deux hommes dans la ville de José Giovanni, l’acharnement d’un homme contre un autre. Ce n’est pas bien sûr la même histoire, mais c’est l’histoire d’un type qui en déteste un autre, sans savoir pourquoi dans le cas de René.
Frégni est un grand de la littérature française, pas par la taille, non, par le talent et la gentillesse… merci René.
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