Présentation Éditeur
Germain Verjeat, commissaire tête brûlée mais aussi superflic, est accusé de corruption par une proxénète. Au lieu de le défendre, sa hiérarchie décide de le sacrifier aux appétits légalistes d’un jeune juge d’instruction. Verjeat s’allie alors à un ancien truand prétendument rangé pour orchestrer sa vengeance et faire tomber ceux qui ont cherché à le trahir.
Adieu poulet ! est un classique du polar politique des années 70. Il a fait l’objet d’une adaptation cinématographique de Pierre Granier-Deferre, avec Lino Ventura et Patrick Dewaere.
L'avis de Stanislas Petrosky
Bravo à la Série Noire de rééditer ce livre, et aussi Mort d’un pourri. Deux classiques des années 70 que l’on connaît surtout pour leur adaptation cinématographique.
Tu le revois Ventura prendre le porte-voix et gueuler « Vergeat, il est à Montpellier, Vergeat, puis se tourner vers Dewaere et lui dire « Adieu poulet… » ?
Oui ? Ben tu oublies…
Simplement parce que Pierre Granier-Deferre a vraiment lissé, policé le bouquin pour en faire son film. Si les personnages centraux sont bien tous là, à leur poste respectif, que la verves des dialogue est respectée, pour l’histoire, c’est autre chose !
Dans le roman de Vallet, pseudonyme de Jean Laborde, grand chroniqueur judiciaire, c’est beaucoup plus sombre, et certains condés légèrement corrompus.
Un polar politique sur les passe-droits et autres magouilles des élus, comme dans le film tu vas me dire, pas faux, c’est dans la façon de voir les choses de Vergeat et Maurat que ça diffère pas mal. Mais ne t’inquiète, Lardatte, ce salaud que tu as tant aimé détester dans le film, il est pareil…
En conclusion, le film est bien édulcoré, certainement pour ne pas « choquer » trop le public et la critique, comme le précise Gilles Magniont dans sa préface, c’est certainement cela le prix du succès. Comme quoi le « politiquement correct » ne date pas d’aujourd’hui…
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