Philippe HAURET : Je vis, je meurs

Dialogues percutants, rebondissements juste ce qu’il faut et un bon rythme, font de ce polar un bon moment de lecture.

Philippe HAURET - Je vis je meurs

Présentation Éditeur

C’est en noyant sa soixantaine désabusée dans un bar de quartier que Serge croise les yeux de Janis la première fois. Elle est jeune, jolie, serveuse de son état mais en proie à la violence quotidienne de son petit ami. De confidences en services rendus, de regards en caresses rêvées, une étrange amitié va alors se nouer… De son côté, l’inspecteur Mattis est proche de l’implosion. Divorce, alcool, sexe et dettes de jeux, un grand classique qui dégénère en spirale infernale. S’il tient encore à la vie, il commence sérieusement à être à court d’arguments ! En enquêtant sur une affaire de deal dans une cité, il croise la route de José, le fameux petit ami qui tient ici le business de la dope. Incidemment, l’engrenage vient de se mettre en place : l’espoir d’une autre vie, les rêves envolés, le fric, la violence, les flingues, la cavale… Jusqu’à la rédemption !

Origine Flag-FRANCE
Éditions Jigal
Date 18 mai 2016
Éditions Jigal
Date 8 septembre 2017
Pages 224
ISBN 9782377220168
Prix 9,00 €

L'avis de Jean-Marc Volant

Un retraité de la police qui tombe sous le charme d’une jeune serveuse…

Le petit copain de celle ci, qui ne semble pas apprécier qu’elle le laisse tomber pour ce vieux croûton…

Matthis, inspecteur de police désabusé et qui accumule toutes les tuiles du monde, style les grands classiques chez les flics : divorce, alcool, dettes de jeux…

… et une affaire de dope qui tourne mal. Un meurtre, un couple en cavale et tout va s’enchaîner dans une spirale de violence.

Philippe Hauret nous conte une histoire, certes pas nouvelle au niveau scénario, mais toutefois, sait faire preuve d’efficacité avec ce récit policier monté tambour battant. Des personnages classiques (un poil caricaturaux par moments) qui hantent ce polar bien sombre, et qui s’ancre dans une certaine réalité, que l’on peut rencontrer à tous les coins de rues et/ou dans le meilleur des romans policiers.

Dans une histoire mêlant romance et violence, Philippe Hauret nous propose de découvrir des personnages bien écrits, bien typés, malgré les quelques clichés qui peuvent abonder dans ce type de récit, mais permet malgré tout de passer un très bon moment de lecture. Une écriture efficace, pointue, nerveuse, et un rythme bien pêchu, ponctué de quelques moments tendres (le soixante-huitard et sa jeunette) qui viennent agrémenter ce roman noir.

Dialogues percutants, rebondissements juste ce qu’il faut et un bon rythme, font de ce polar un bon moment de lecture. Même si on peut regretter le « déjà vu » du sujet, on ne peut pas dire non à ce roman de l’auteur français, nouvelle plume de cette chouette et sympathique maison d’édition qu’est Jigal Polar, qui accueille en son sein, de très bons auteurs (J.O. Bosco, Pierre Pouchairet, Jacques Bablon déjà chroniqués sur ce site) et que je ne peux que vous recommander.

Philippe Hauret, un auteur à suivre malgré tout et qui je l’espère saura pour son prochain roman, nous étonner, nous épater mais toujours avec l’efficacité de son dernier roman paru chez Jigal Polar.

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Jean-Marc VOLANT
Jean-Marc VOLANT
Passionné et grand lecteur

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