Présentation Éditeur
Pour la première fois, l’adaptation en BD du chef-d’œuvre de Philip Kerr.
Berlin 1936 : Bernie Gunther, ancien commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Il est spécialisé dans la recherche des personnes disparues, chose courante depuis l’arrivée au pouvoir du parti national-socialiste. Alors que l’Allemagne nazie nettoie les rues de la capitale allemande en vue des JO, un riche industriel, Hermann Six, lui demande d’élucider le meurtre de sa fille Grete et de son gendre Paul, un SS notoire.
Six s’interroge également sur la disparition d’un collier de diamants d’une grande valeur, enfermé dans le coffre-fort des époux. Durant son enquête, Bernie Gunther va être confronté à la Gestapo, à Göring, à des policiers véreux et à la pègre berlinoise…
L’Été de cristal, premier volet de La Trilogie berlinoise, dresse un tableau réaliste et terrifiant du quotidien des Allemands sous le IIIe Reich.
Sardonique, solitaire, provocateur, Bernie Gunther est à l’Allemagne hitlérienne ce qu’est Philip Marlowe, héros de Raymond Chandler, à la Californie des années 1940.
Le traitement graphique de François Warzala s’inscrit dans l’école de la ligne claire, à l’instar de Tintin ou de Blake et Mortimer.
Origine | |
Éditions | Les Arènes |
Date | 18 novembre 2021 |
Pages | 144 |
ISBN | 9791037504678 |
Prix | 20,00 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Si l’on m’avait posé la question de donner quelques titres de romans que j’ai adoré pour les voir adapté -en bande dessinée ou romans graphiques, la Trilogie Berlinoise serait arrivée dans le tiercé de tête. Simplement parce que le personnage de Bernie Gunther est fabuleux.
Un flic qui a rendu sa carte parce que les idées nauséabondes qui commencent à envahir l’Allemagne le débecte. Il devient privé, genre Philip Marlow contre les nazis. Grande gueule, séducteur, cynique Gunther est une tête brûlée qui ne craint pas grand-chose et tient à ses idées.
Sous couvert d’une enquête pur retrouver un couple et un collier de diamants, Kerr dresse une peinture de l’Allemagne de 36, juste avant les JO, quand on « nettoie » la ville juste avant les festivités, histoire de planquer la Bête sous la moquette. Premier roman noir de cette trilogie qui est véritable chef d’œuvre.
Trilogie Berlinoise, L’été de cristal, adaptation est fidèle au roman, nous sommes dans ce que l’on appelle « l’école belge », cette ligne claire, épurée aux phylactères rectangulaires rend bien, la lecture est agréable, et on attend qu’une chose, c’est la sortie des opus suivants…
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