INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Lajouanie en septembre 2015 Un commandant de la crim’, torturé à souhait, hanté par le suicide de son père et la maladie de sa fille ; un adjoint parfait mais peinant à remplacer son prédécesseur assassiné par un psychopathe ; des tueurs à gages qui tombent comme des mouches en se scarifiant inexplicablement dans tous les coins de ce bas-monde ; de curieux pendentifs ornés d’un crucifix ; un mystérieux message évoquant d’énigmatiques « horizons verticaux » ; une hallucinante émeute dans une prison marocaine ; une course poursuite dans le parc du château de Versailles… Voilà pour les ingrédients majeurs, et on en omet volontairement beaucoup, de ce roman foisonnant, à mi-chemin entre le roman policier et le thriller. (Source : Lajouanie – Pages : 304 – ISBN : 9782370470621 – Prix : 19,00 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
J’aime les éditons Lajouanie, qu’on se le dise !
Cela a commencé il y a quelques temps maintenant avec Poubelles Girls de Jeanne Desaubry, depuis j’ai toujours reçu des livres différents. L’éditeur n’a pas mis par hasard ce petit slogan : Roman policier mais pas que… Et chaque livre est sujet à multiples surprises.
Führerbunker, Berlin, 1945. En ce lieu un grimoire rarissime, Hitler et Braun chacun une balle dans la tête, fin du voyage dans le temps, on revient au présent.
Prenez un flic, un commandant de la crim’, un mec torturé par ses propres démons, un peu porté sur la bouteille. Une femme qui s’est suicidée, une gamine hospitalisée, un binôme flingué par un psychopathe. Jusque là on a déjà plus ou moins déjà vu, l’officier névrotique on connaît, où le changement commence à se faire c’est lorsqu’un tueur en série commence à faire tomber les victimes les unes après les autres, et pas n’importe quelles victimes : Des tueurs à gages.
Et ce, au quatre coins de la planète, avec une mise en scène légèrement ésotérique.
Et cette phrase, ce mystérieux message retrouvé sur chaque corps : […] au-dessus des horizons verticaux, qui évoque beaucoup de choses pour Bechler, commandant de la crim’.
D’un côté nous avons dans ce livre des personnages posés, bien campés, avec toute une psychologie, leurs soucis, leurs hantises, leurs vies tout simplement. Puis viennent certaines scènes plus surréalistes, comme cette mutinerie, cette émeute totalement hallucinante, d’une violence inouïe dans une prison marocaine.
C’est idem, on retrouve la grandiloquence, un peu celle du style du Magnifique avec Belmondo, dans le final, cette course poursuite dans le parc du château de Versailles, l’apparition de Hollande et d’autres personnages. Une véritable frénésie, tous les corps d’élite de la nation en un même lieu…
C’est gros, mais ça passe, cela passe parce qu’en un c’est bien amené et qu’en deux, on en vient, surtout en ces temps plus que troubles, à se dire pourquoi pas ?
Une belle intrigue bien ficelée, fouillée. Un livre qui se lit très vite, on veut connaître, non pas le coupable, celui-ci est dévoilé rapidement, mais comprendre les motivations, le pourquoi ? Et l’on n’est pas déçu.
« Le médecin ne trouva même pas curieux qu’un homme de type hispanique, a priori catholique, se fasse tatouer sur le torse une inscription en arabe, mentionnant la profession de foi récitée quotidiennement par les musulmans : .بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ. »
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