INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Jigal en septembre 2016 Avril 1945. Anna Schmidt erre dans les rues dévastées de Berlin à la recherche d’un abri. Janvier 1953. Elle confie à son cousin Heinrich une mystérieuse lettre qu’elle lui demande de remettre à son fils Josef si un jour celui-ci se sentait en danger et venait la réclamer. Septembre 2012. La capitaine Hoffer enquête sur l’assassinat d’un gardien du musée d’Histoire de Berlin. Le mobile du crime semble être le vol d’un peigne tristement célèbre… Quelques mois plus tard, Jacob Schmidt est sauvagement agressé en sortant d’un club. En déposant plainte, il croise la capitaine Hoffer, très intriguée par son histoire. Depuis, Jacob se sent traqué. Et le souvenir de cette lettre dont Josef, son père, lui avait parlé lui revient en mémoire… De Francfort à Paris en passant par Berlin, il décide alors de tenter l’impossible pour la retrouver… (Source : Jigal – Pages : 296 – ISBN : 9791092016840 – Prix : 19,00 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Un polar aux allures de thriller historique et qui vous fait voyager à travers le temps au moyen de flashbacks bien dosés tout au long de ce récit mouvementé, voilà ce qui me donne une furieuse envie de se caler dans un bon fauteuil ou canapé (c’est selon votre choix) et de partir à la lecture du nouveau roman de l’auteur français, lui aussi édité chez l’excellente maison Jigal Polar donc je connais bien les ouvrages et auteurs pour en avoir lu un certain nombre.
De la diversité, c’est ce qui fait la richesse de cette maison d’édition, et ce roman de Nils Barrellon l’est assurément. Une bonne intrigue, même deux intrigues peut-on signaler, qui viennent s’entrechoquer dans ce polar historique surfant des époques de la seconde guerre au temps présent… De bons personnages, un scénario solide et des épisodes mouvementés, bien rythmés tout au long du récit font de ce roman un excellent moment de lecture.
Pourtant, un petit bémol à signaler : l’auteur qui axe une grande partie de son récit sur la traque du personnage de Jacob, décidé à retrouver une mystérieuse lettre laissée en héritage par son père, en oublie (un peu) au passage la seconde intrigue tout aussi captivante (le vol dans un musée, d’un peigne ayant appartenu à un ancien dictateur allemand tristement célèbre). Cette seconde histoire dans l’histoire de Jacob, revient au trois quart du roman, un peu comme un cheveu sur la soupe… C’est un peu dommage, car si l’histoire mouvementée de Jacob, valait à elle seule le roman tout entier, cette autre intrigue aurait méritée un traitement tout aussi appuyé. Malgré cette petite imperfection, je ne peux que vous encourager à découvrir une nouvelle plume de la maison Jigal Polar… Vous ne serez pas déçu pour autant.