Présentation Éditeur
Suspecté d’être impliqué dans l’attentat visant la Robotop, Jacques Ramirez est désormais recherché par la police de Falcon City ! Alors qu’un étrange personnage ressurgit dans sa vie, il décide de fuir la ville en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith. Mais les hommes du cartel n’ont pas dit leur dernier mot. Ils feront tout, absolument tout, pour retrouver l’homme qui les a trahis.La suite tant attendue d’Il faut flinguer Ramirez arrive dans les bacs ! Jacques se retrouve embarqué bien malgré lui dans une chasse à l’homme aussi explosive que pittoresque. L’occasion idéale pour régler certains conflits familiaux et profiter des richesses qu’offrent l’État d’Arizona.
Origine | |
Éditions | Glénat |
Date | 2 décembre 2020 |
Pages | 192 |
ISBN | 9782344018743 |
Prix | 22,95 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
Larmon, banlieue nord de Paris, une ville où il a dû faire bon vivre, du temps de sa splendeur, quand il y avait du boulot, quand l’usine tournait.
Dorénavant, l’usine est abandonnée, ou presque, des artistes l’ont investi, pas vraiment officiellement, pour l’instant la municipalité laisse faire, ce n’est pas dangereux ce genre d’hurluberlus, ça se déloge vite. Parce que non, pas question de les laisser aller jusqu’au bout de leur projet, c’est une usine désaffectée, pas un lieu de création. Et quand bien même, ce genre d’endroit culturel ne rapporte pas un rond, alors qu’un projet immobilier, ça, c’est intéressant, surtout si on y rajoute les petites maisons ouvrières à côté.
Un roman de noir social sur l’expulsion, sur les mairies véreuses (qui a dit pléonasmes ?), sur les petits trafics de banlieue, la beuh, parfois pire, sur l’intégrisme qui voit des opportunités de s’implanter, et surtout, sur les dommages collatéraux.
Que la guerre est jolie, un titre emprunté à un poème d’Apollinaire, L’Adieu du cavalier, fausse le récit, en fait, ce roman aurait dû s’appeler Que les guerres sont jolies, car ce sont plusieurs conflits qui se croisent, se percutent dans ce livre.
L’écrite est plaisante, assez addictive, elle peut parfois mettre mal à l’aise, mais n’est-ce pas ce qu’un livre doit faire : nous faire réagir ?
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