- Éditions Calmann-Lévy le 31 janvier 2018
- Pages : 496
- ISBN : 9782702160558
- Prix : 21,90 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
MÉFIEZ-VOUS DES ZONES D’OMBRE JAPONAISES…
Iwata, flic solitaire au passé trouble, ne semble pas le bienvenu à la crim de Tokyo. Non seulement on le charge de remplacer un officier qui vient de se suicider, mais on lui confie une enquête dont personne ne veut : le massacre d’une famille coréenne dans un quartier malfamé.
Épaulé par la jolie Sakai, Iwata comprend vite que ce meurtre ressemble à un étrange sacrifice humain : le coeur du père a été arraché, et un soleil noir est dessiné sur le plafond. Bientôt, la veuve d’un grand juge est retrouvée morte dans les mêmes circonstances. Un tueur en série doit être aux manettes – le tueur au Soleil Noir. Mais qui peut-il bien être ? Un féru de rituels anciens ?
Le membre fou d’une secte obscure ?
Quand l’enquête piétine tout en faisant la une des journaux, Iwata se fait renvoyer, mais il n’abandonne pas son investigation pour autant… Dans une veine à la True Detective, un polar atmosphérique qui nous dévoile la face obscure d’une société féroce.
L’AVIS DE LÉA D.
Merci à Calmann Lévy !
Iwata est un officier de police. Il est originaire d’une petite ville, et vient tout juste d’intégrer la brigade criminelle de Tokyo afin de remplacer un collègue qui s’est suicidé. Son arrivé est très mal vue : ses origines, le fait d’avoir été formé aux États-Unis… Mais pour lui, seul compte le fait de résoudre le crime d’une famille coréenne. Pour lui, c’est un sacrifice humain, à cause d’un cœur arraché à une des victimes et le soleil noir peint au plafond. Lorsque la veuve d’un juge meurt dans les mêmes circonstances, il voit sa thèse consolidé. Sa partenaire, Sakai, est victime du rejet et d’humiliation, à cause de son statut de femme. Pourtant, ils vont tout les deux faire équipe, dans le but de démasquer le plus vite possible le Tueur au Soleil Noir.
J’étais très intriguée par Blue light Yokohama, surtout grâce à son résumé et à ses promesses d’intrigues. Et j’avoue que – sans avoir eu de coup de cœur – j’ai passé un bon moment avec ce roman de Nicolas Obregon !
Blue light Yokohama, c’est avant tout l’histoire de Kosuke Iwata. Très droit, intègre, solide, il a eu sa part d’enfance difficile et autre tragédie familiale, sans oublier sa femme enfermée dans un HP. Mais il réussit malgré tout à avancer, certes en vacillant. Il se consacre principalement à son travail, qu’il a cœur de bien faire, même lorsqu’on lui ordonne de lâcher une enquête ! Sa partenaire, Sakai, est – encore – plus renfermée, elle sur ses gardes, sur la défensive. On la comprend, étant donné que beaucoup de ses collègues masculins ne la prenne pas au sérieux. Ils forment tout les deux un tandem de choc, chacun avec leurs mystères et leurs blessures.
Ensuite, l’enquête en elle-même : le fait de se retrouver à Tokyo apporte un changement d’air bienvenu, car le fait de se retrouver au Japon, et plus spécialement à Tokyo est vraiment quelque chose qui nous fait sortir de notre mode de vie d’Occidentaux ! Blue light Yokohama intègre parfaitement l’enquête en plus du mode de vie différent. On est catapulté dans une investigation intéressante et bien menée, où on se pose des questions jusqu’à la fin : est-ce l’œuvre d’un déséquilibré ? D’une secte ? Une simple vengeance ?
Un roman policier simple mais très efficace : je recommande Blue light Yokohama !
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