PRÉSENTATION ÉDITEUR
Dans le vaste pays blanc, l’esprit de Nanook se réveille. Le grand ours polaire, seigneur des lieux, protégera les siens. Jusqu’au bout.
Adopté à l’âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n’a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C’est à contrecoeur que ce redoutable enquêteur de Copenhague accepte d’aller aider la police locale, démunie devant ce qui s’annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières ont été retrouvés, le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d’une attaque d’ours polaire. Mais depuis quand les ours crochètent-ils les portes ?
Flanqué de l’inspecteur inuit Apputiku – grand sourire édenté et chemise ouverte par tous les temps –, Qaanaaq va mener l’enquête au pays des chamanes, des chasseurs de phoques et du froid assassin. Et peut-être remonter ainsi jusqu’au secret de ses origines.
Mo Malø est l’auteur de nombreux ouvrages, sous d’autres identités. Il vit en France. Qaanaaq est son premier roman policier.
| Origine |  |
| Éditions | La Martiniere |
| Date | 31 mai 2018 |
| Éditions | Points |
| Date | 14 mars 2019 |
| Pages | 496 |
| ISBN | 9782732486307 |
| Prix | 20,90 € |
L’AVIS DE CLÉMENCE
Qanaaq c’est une immersion dans l’immensité blanche du Groenland. Terre blanchâtre où le noir a sa place tant par l’ambiance que par les ressources exploitées.
On retrouve ici un vrai polar d’ambiance avec une invitation au voyage fortement appuyée par les œuvres de la photographe Elise Fournier conseillées par l’auteur himself que je vous propose de visualiser.
Vous rêvez de dépaysement ? Vous allez être servis !
Vous serez au cœur d’une période de changement au Groenland, pays fortement ancré dans ses traditions. Les personnages sont atypiques, ont du caractère à l’instar des Inuits. Vous ressentirez même l’agacement et la virulence des habitants envers les étrangers.
Les descriptions sont omniprésentes et aident à s’ancrer parfaitement dans le climat glacial directement du fond de votre lit douillet.
Je félicite les recherches poussées de l’auteur français qui a su parler si bien d’un pays si lointain au point de me laisser une sensation de déjà vu de ces contrées.
J’ai personnellement eu un peu de mal avec le rythme qui me paraissait assez long mais n’oublions pas que nous évoluons dans des conditions climatiques extrêmes. Un lecteur se doit de s’adapter pour être parfaitement en phase avec l’histoire.
J’aurai aimé des changements dans le rythme à certains moments.
Malgré tout, Qanaaq, est une belle découverte et un hymne au voyage ! Polar d’ambiance passionnant qui mérite d’être lu !
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Si quelques fois tu as des soucis d’orthographe et que tu es passionné par la Nouvelle-Calédonie fait attention, ce n’est pas le sujet de Qaanaaq…
Si quelques fois tu es passionné par la langue française, Qaanaaq n’est pas non plus un bouquin sur les palindromes…
Non, Qaanaaq c’est un polar nordique, bref un polar où il y a de la neige et où tu te pèles grave les miches, écrit par un type au blase imprononçable…
Au départ le polar nordique c’est quoi ?
Voilà la définition qu’en donne Sophie Preugnez de Zonelivre :
« La littérature policière nordique a toujours été synonyme de textes sur fond de critique social et historique. Des atmosphères particulières, des personnages avec des fortes personnalités. Une qualité littéraire qui a souvent incité les lecteurs de littérature blanche à se plonger également dans ces romans noirs scandinaves. »
Qaanaaq a tout bon, on retrouve tout ça dedans, avec en plus un ours polaire serial killer, enfin un truc du genre…
Le récit pourrait paraître lent à celui ou celle qui n’arriverait pas à s’immerger dans l’univers de MALØ, ce n’est pas une enquête qui file à cent à l’heure, non, c’est un récit qui est figé dans le temps et dans le froid, où l’ambiance dépaysante est un personnage à part entière qui prend son temps.
Une enquête qui te dépayse, normal tu es bien loin de Paris, de l’action des rebondissements, on peut dire que l’auteur nordique a bien réussi son coup, sauf que le gus est Groenlandais que je suis pygmée, un joli coup de bluff de Frédéric Mars à dévorer…
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