Présentation Éditeur
Été 1977. L’Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au blackout et à son bourreau.
Un tueur mystérieux qui rôde la nuit et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en série, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Cette affaire criminelle a fait l’objet d’un film, Summer of Sam, réalisé par Spike Lee avec Adrien Brody, mais tout n’a pas été exploré…
Pour la première fois en France, un auteur retrace cette stupéfiante enquête, méconnue en Europe, à travers de nouveaux axes d’investigations. Entre document et thriller, Fils de Sam vous fait revivre la croisade du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu’un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion dans la tête de l’un des tueurs les plus complexes. Une plongée au cœur des États-Unis du rock au disco, du L.S.D. à la C.I.A., d’Hollywood au satanisme… portrait d’une nation à travers l’un de ses exclus, devenu icône des serial killers.
Origine | |
Éditions | Ring |
Date | 16 janvier 2014 |
Pages | 384 |
ISBN | 9791091447157 |
Prix | 18,00 € |
L'avis de Jérémy BOUQUIN
Un livre sur une époque, un livre qui chatouille et qui grattouille.
Il existe dans ce récit, un cocktail savoureux d’un tiers de documentaire, un tiers de polar dur, un tiers de suspens.
Bien loin de la traditionnelle narration historico cucul qui relate les faits divers, vous savez : ces pavés qui encombrent nos étagères de bibliothèque…. Michael Mention nous livre « le fils de Sam » qui retrace, dans un docu-fiction précis, la vie de David Berkowitz, tueur en série de la fin des années 70.
Dans un contexte compliqué, mais très bien vulgarisé par l’auteur, on démonte peu à peu l’intrigue. Michaël Mention nous livre une machine à remonter le temps dynamique, efficace, bien réglée.
Dans une narration linéaire, alternée de pensées psychotiques (qui nous rappel la fabuleuse première partie des Racines du mal de Dantec…), d’une écriture affûtée – qui ne fait pas dans le détails- l’auteur cherche la sensation, puise dans le ressort de la folie d’un monstre qui va troubler son époque.
Très documenté, on plonge dans une époque bipolaire, paumée, entre le LSD, la guerre, le retour de la morale, la religion, le new âge, la scientologie… Un monde en mutation, qui va accoucher douloureusement d’un taré, puis d’une série de cinglés en tous genres…
L’écriture est vive, on ne lâche pas, on tourne les pages. On voit défiler les images d’une fin de siècle achevée, une chute inexorable vers l’obscurité. Pour autant, pas de description inutile, pas de détails futile. Michael Mention a taillé son récit comme on affûte une lame.
Il tranche.
Les chapitres volent en éclat. On avance vers la mort. La narration est une arme
Jérémy BOUQUIN – Auteur
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