INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions La Branche en mars 2013 Parution aux éditions Pocket en juillet 2016 Ils étaient une bande de treize adolescents inséparables, des idéalistes, des révoltés. Une nuit, saouls, ils jurent par tous les diables qu’ils ne désarmeront jamais : ensemble, ils décident d’engager un tueur chargé de les exécuter s’ils venaient à trahir, adultes, leurs idéaux. Aujourd’hui, la bande de treize a la quarantaine passée, le poids du temps, du boulot et des compromis sur les épaules. Ils ne sont plus vraiment amis, ne s’aiment plus trop, mais se revoient, aux enterrements. Car chaque treize lune, l’un des treize est assassiné. (Source : La Branche – Pages : 288 – ISBN : 978-2353060504 – Prix : 15,00 €) |
L’AVIS DE LUCIE MERVAL
Un avis en demie teinte
Treize adolescents de la génération 68 décident de signer un pacte lors d’une soirée arrosée : engager un tueur à gages pour les éliminer une fois adultes s’ils trahissent leurs idéaux. A l’aube de la cinquantaine, les Treize ont chacun un parcours de vie différent. Quand le premier cadavre apparaît, la course contre la montre est lancé. Est-ce le contrat qui est respecté ou simplement une coïncidence ? Très vite, la police s’en mêle et chacun commence à soupçonner l’autre…
C’est un texte difficile à chroniquer. Je ressors mitigé de cette lecture. Il y a beaucoup de personnages donc je me suis parfois perdue dans les dialogues. C’était difficile aussi de s’attacher à eux. Ce qui est intéressant néanmoins est l’interaction entre ces fameux 13. Les années passant, ils se sont éloignés, se retrouvant seulement pour l’enterrement de l’un(e) d’entre eux. On découvre ainsi les secrets, les rancœurs qui jusqu’à lors étaient tues et très vite le doute s’installe. En fait, le mystérieux tueur est peut être l’un d’entre eux ? Tous avaient une bonne raison d’en vouloir aux victimes. C’est l’effet de groupe ! Dans un groupe, il y a toujours des tensions, des mini-clans, des histoires d’amour qui tournent mal…Et plus les cadavres s’accumulent, plus la liste des suspects se raccourcit…
Le gros point positif dans cette histoire est l’inspecteur de police, qui va s’occuper de l’affaire : Louis-Edouard Dudeuil. Cet homme au style dandy, a une grosse pression sur les épaules : résoudre cette affaire et surtout prouver à son père qu’il n’est pas un minable. Tout n’est pas si rose dans les milieux aisés ! La pression parentale est d’autant plus forte quand c’est votre père préfet qui vous a pistonné pour rentrer dans la police, après avoir « vagabondé » pendant de nombreuses années en dilapidant l’héritage familial. Cela nous donne un inspecteur déterminé mais aussi toute en retenue, privilégiant la réflexion.
En filigrane, l’auteur nous montre aussi l’évolution de la société : les idéaux de 68 font place à une société capitaliste où chacun a du mal à trouver sa place.
En résumé, je dirais qu’il y a de très bonnes choses dans ce roman. Il sort de l’ordinaire. Mais il est un peu difficile au prime abord au niveau de l’écriture, des dialogues. Puis, on s’habitue peu à peu au style, on stresse avec les personnages (Lui, c’est la prochaine victime ?) jusqu’au dénouement final, surprenant mais qui m’a néanmoins laissé un goût d’inachevé difficile à expliquer. Je serais curieuse de pouvoir échanger avec d’autres lecteurs sur ce livre.
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