Marine Carteron signe une trilogie pleine d’aventure et d’humour ! A lire dès 11 ans.
Tome 1 – Mon frère est un gardien
Parution aux éditions Rouergue en mai 2014 À la mort de leur père, Auguste, un lycéen d’aujourd’hui, et sa petite sœur Césarine, autiste géniale, sont plongés tête la première dans une guerre secrète. Elle oppose depuis des siècles, La Confrérie et Les Autodafeurs. Nos deux héros vont devenir malgré eux les acteurs de ce conflit millénaire. Son enjeu ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres… (Source : Rouergue – Pages : 336 – ISBN : 9782812606670 – Prix : 14,00 €) |
L’AVIS DE LEA D.
Lors de sa sortie, j’avais entendu beaucoup de bien de ce premier tome des Autodafeurs. Il ne m’en fallait pas plus pour le commencer !
Au commencement, Auguste semblait un adolescent d’une quatorzaine d’années tout à fait normal. Père et mère, une petite sœur « artiste » atteint du syndrome d’Asperger. Mais tout s’effondre lorsqu’il apprend la mort de son père lors d’un accident. Pour tenter de se changer les idées, ainsi que celles de sa mère et de sa sœur, il propose de quitter Paris pour se rendre à la campagne, chez leurs grands-parents. Auguste tente de se faire à son nouveau lycée, où il rencontre Néné, qui va devenir son ami, un professeur, DeVergy, très impressionnant ; mais surtout des personnes qui vont devenir des ennemis, comme le directeur du lycée et quatre élèves, les frères Montagues, dont trois d’entre eux semblent particulièrement mauvais…
Auguste vit sa vie tranquillement, en essayant de surmonter le chagrin de la perte de son père, jusqu’au jour où il surprend une conversation : son père n’a pas été victime d’un accident, il a été assassiné par les Autodafeurs, une confrérie secrète visant à contrôler les livres et le savoir. Son père faisait partie de la Confrérie et maintenant qu’il est mort, ce rôle revient à Auguste. Heureusement qu’il peut compter sur sa famille, sur sa sœur aux talents si particuliers, mais aussi sur DeVergy et Néné ! Il va se rendre compte que même s’il ne connait pas du tout l’histoire de la Confrérie et des Autodafeurs, il est mieux armé qu’il ne le croit, surtout grâce à son entrainement aux arts martiaux, et surtout pour les histoires et les indices laissés par son père.
Mon frère est un gardien est une excellente lecture ! Car il y a tout pour me plaire : les relations de famille et d’amitié, complots, sociétés secrètes, aventure, humour… et surtout une écriture addictive ! Rien que la présentation des personnages est vraiment intéressante : Auguste est un ado qui fait très attention à son look, aimerait faire partie de la bande « des cools » au lycée, mais qui s’avère plus profond qu’on ne pouvait le penser sous cette surface superficielle. Sa petite sœur, Césarine, est sans conteste le personnage que je préfère. Marine Carteron décrit avec finesse les comportements de l’autisme, elle décrit certaines situations avec délicatesse et empathie : Césarine a certains tocs et comportements, elle comprend certaines expressions au pied de la lettre, ce qui donne lieu à certains dialogues vraiment savoureux ! Le lien entre le frère et la sœur est vraiment intense et attachante.
Mon frère est un gardien rassemble aventure, humour et enquête, tout ce qu’il faut pour plaire !
Tome 2 – Ma soeur est une artiste de guerre
Parution aux éditions Rouergue en octobre 2014 Le Grand Jeu ne fait que commencer mais il a déjà coûté cher à la famille Mars. Après avoir perdu son père, ce sont les grand-parents d’Auguste qui sont morts en affrontant les Autodafeurs et leur mère est toujours dans le coma suite à sa blessure à la tête. Auguste et Césarine n’ont jamais été aussi seuls mais avec l’aide de DeVergy et des membres de la Confrérie, ils vont devoir se préparer et se battre car les Autodafeurs n’ont jamais été aussi près de parvenir à leur fin… (Source : Rouergue – Pages : 384 – ISBN : 9782812607172 – Prix : 14,90 €) |
L’AVIS DE LEA D.
Le troisième tome des Autodafeurs m’attendant toujours bien sagement dans ma PAL, j’en profite pour relire Ma sœur est une artiste de guerre, afin de me souvenir de chaque détail.
La guerre entre les Autodafeurs et la Confrérie a déjà fait beaucoup de mal à la famille Mars, et ce n’est pas fini. Après la mort du père d’Auguste, c’est maintenant ses grands-parents qui sont décédés, et sa mère est dans le coma à cause d’une blessure… Pour pouvoir lutter efficacement contre les Autodafeurs, la Confrérie décide de se rassembler, et donc de quitter La Commanderie. Pendant les préparatifs de départ, Auguste décide de fouiller les laboratoires de recherche gardé par la famille Montagues, et ce qu’il y découvre pourrait bien faire pencher la balance du côté de leurs ennemis !
Césarine et Auguste vivent chez leur tuteur, Marc DeVergy, et ont pour mission de faire profil bas en attendant de pouvoir fausser compagnie aux Autodafeurs, qui sont bien déterminés à empêcher la Confrérie de leur mettre des bâtons dans les roues. Mais c’est sans compter sur Auguste, qui fait un peu trop cavalier seul et s’attire des ennuis. Heureusement que Césarine est là pour apporter un nouveau point de vue et des éléments cachés, mais aussi sur les membres de la Confrérie qui les soutiennent !
Après avoir lu Mon frère est un gardien, j’étais curieuse de découvrir la suite des aventures de nos héros. Que ce soit la première fois que je l’ai lu ou lors d’une relecture, j’ai toujours été aussi captivée par l’histoire de Marine Carteron. On retrouve dans Ma sœur est une artiste de guerre tout ce que j’avais aimé du premier tome, et on les développe encore davantage. Une histoire palpitante, avec des rebondissements, beaucoup de tension mais également de l’humour, pour un mélange qui tient à la fois du drame familial mais aussi de l’enquête et du complot, tout ça avec une grande dextérité ! Et le plus grand point positif tient aux personnages, tous plus intéressants les uns que les autres. Pas de manichéisme ici : Ma sœur est une artiste de guerre ne se limite pas à l’affrontement du « bien » et du « mal », au contraire. Chaque personnage, quel que soit son camp, a plusieurs facettes. Ils ne se limitent pas à une qualité ou à un défaut, ils sont beaucoup plus profonds et complexes : ils sont humains, avec tout ce que cela implique. Le personnage d’Auguste est attachant mais mon coup de cœur va à Césarine, toujours aussi intéressante et particulière. Autant son frère était au début un ado assez futile, qui heureusement finit par mûrir pour sauver sa famille et ses amis, autant Césarine reste toujours plus ou moins la même. Elle évolue également, malgré tout, elle expérimente de nouveaux sentiments, mais elle reste toujours dans son monde, dans sa façon de penser, qui est très souvent juste. Particulière, intelligente, surdoué, j’adore les chapitres qui lui sont consacrés !
Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier, et je suis impatiente de lire le dernier tome de la trilogie, qui m’attend bien sagement dans ma PAL. Une excellente lecture, n’hésitez surtout pas à découvrir Les Autodafeurs !
Tome 3 – Nous sommes tous des propagateurs
Parution aux éditions Rouergue en mai 2015 Après leur fuite de La Commanderie, Césarine, Auguste et Néné sont mis à l’abri des Autodafeurs sur l’île de Redonda, une base secrète. Tous les enfants de la Confrérie y sont regroupés en attendant que les choses se calment. Mais c’est sans compter sur la détermination de leur ennemi dont le plan ultime est lancé. Impuissants, ils assistent à la destruction quasi totale des livres et à l’avènement des Autodafeurs… De leur côté, la résistance s’organise. (Source : Rouergue – Pages : 38 – ISBN : 9782812608933 – Prix : 14,90 €) |
L’AVIS
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