INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Gaïa en octobre 2013 Parution aux éditions Babel en octobre 2015 Traduit du suédois par Esther Sermage et Ophélie Alegre Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès. Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d’identité ou d’âme soeur, et trouve un réconfort non négligeable dans l’idée de venir en aide à autrui. Jusqu’au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari. Difficile de résister à un filon qui promet d’être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon. (Source : Gaïa – Pages : 320 – ISBN : 978-2-84720-352-3 – Prix : 21,00 €) |
L’AVIS DE JUSTINE
Le peigne de Cléopâtre n’est pas un roman connu. Ce n’est pas un roman facile à classer non plus (roman noir, contemporain, thriller, drame…). Pourtant, sa couverture complètement décalée et son titre m’ont beaucoup intriguée. Il a fini sur ma liste de cadeaux de Noël, et le voici ☺
Comme le titre et la couverture le laissaient présager, il est particulier, ce roman. On va suivre 3 amis (Mari, Anna et Fredrik) qui, suite au renvoi de Mari, décident de monter ensemble une petite entreprise de services. Ils ne s’imaginaient pas que la voisine de Mari, maltraitée par son mari depuis plus de 40 ans, viendraient leur demander de l’aider à l’assassiner. Et ce n’est que le début…
En plus de l’aspect finalement très noir qui ressort de cette intrigue, on est aussi dans un roman qui brasse pas mal de thèmes (l’amitié, le travail de deuil, l’acceptation de l’autre, la différence, la solitude, la souffrance, l’euthanasie) et d’interrogations: existe-il des meurtres « justifiables » ? est-il moins condamnable de tuer quelqu’un qui est déjà mourant et qui a fait du mal aux autres toute sa vie ? tuer quelqu’un qui souffre de démence et qui ne souhaitait pas vivre comme ça est-il mal, ou est-ce un acte de compassion ? Les 3 personnages principaux vont être confrontés à ces dilemmes moraux et les affronter chacun à sa façon, avec son vécu et son expérience.
Ce qui m’a un peu gênée avec ce livre, c’est qu’en dépit de son originalité et de la richesse des sujets abordés, l’écriture ne m’a pas emballée. Je l’ai trouvée assez plate, sans relief, et j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages à cause de ça. Je me demande si c’est vraiment la plume de l’auteur qui est en cause ou si ça ne pourrait pas être un effet de la traduction (j’ai souvent cette sensation avec les auteurs nordiques). De plus, les flash-backs m’ont un peu gênée, je ne les trouvais pas toujours justifiés et/ou bien amenés.
En bref, si l’intrigue ne manque pas d’intérêt et d’originalité, j’ai été un peu déçue par l’écriture, trop plate à mon goût. J’ai tout de même passé un bon moment de lecture et je pense qu’il a de quoi plaire à d’autres ^^
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