Inspiré de faits réels, Blues Velasquez, un thriller qui nous plonge au cœur du monde des marchands d’art, à travers le destin croisé de deux familles juives marquées par un passé trouble et tragique.
Présentation Éditeur
Luc Wahlberg, musicien de jazz français installé aux États-Unis depuis trente ans, revient à Paris avec une obsession en tête : récupérer un tableau de Velasquez qui appartenait à son grand-père, Menahem Weintraub, marchand d’art parisien déporté en 1942 et mort en camp de concentration. Pour réaliser son projet, il se lie aux Kapinsky, une famille de marchands richissime qui domine le marché de l’art en ce début du XXIème siècle. Mais dans son obstination, Luc va enclencher un processus dramatique dont il sera la première victime. Deviendra-t-il le jouet d’un monde dominé par les passions, la vengeance, la soif de pouvoir et même parfois le crime ?
Pour son quatrième roman, Marc Welinski, passé maître dans l’art du thriller psychologique, dresse un portrait sans concession de ce qu’est devenu le monde de l’art en ce début de millénaire, avec ses excès, ses impostures, mais aussi ses désarrois et ses névroses. Et en toile de fond, l’histoire encore si récente de l’Occupation, dont les plaies restées béantes continuent de façonner nos destinées.
Origine | |
Éditions | Daphnis et Chloé |
Date | 18 juin 2015 |
Pages | 431 |
ISBN | 9791025300244 |
Prix | 18,00 € |
L'avis de Pierre-Marc Panigoni
J’ai été tenté de lire ce roman en parcourant le 4eme de couverture. La spoliation des biens aux Juifs durant la 2nde guerre mondiale est un sujet m’a tout de suite interpellé, tout comme l’univers des marchands d’art.
Tout commence par le retour en France de Luc Wahlberg. Ce retour au pays est motivé par la récupération d’un tableau de Velasquez volé à sa famille durant la guerre. Pour ce faire, il ne peut passer par la voie officielle et doit se lier à des hommes de main peu recommandables et se lier à d’autres marchands d’art établis. Le jour du vol du vol, tout dérape.
Le récit alterne entre 2 époques : des chapitres concernent les années 40 à 60, puis d’autres se déroulent actuellement.
Ces enchainements temporels sont bien menés même si ces derniers dévoilent beaucoup de l’intrigue à qui sait lire entre les lignes, d’autant plus que les ficelles utilisées sont grosses. J’ai donc malheureusement découvert très tôt le nœud de l’affaire. Ceci a été également facilité par des personnages un peu trop lisses et donc prévisibles. On n’arrive pas à s’attacher à des personnages, car il n’y a aucun angle d’empathie qui puisse nous toucher. Des protagonistes avec plus de forces auraient été mieux.
Au final pas de surprise et c’est dommage.
Un autre côté m’avait donc attiré dans ce livre, et c’était la spoliation des biens aux juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Là encore une légère déception, car nous ne faisons que survoler le sujet. Nous comprenons bien par contre les rouages, les tenants et les aboutissants de ce vol organisé, et ce par le biais des flashbacks.
Pour finir, je dirais que ce roman de style classique un peu pimenté de suspense peut vous faire passer un bon moment dans le train ou sur la plage, mais ne restera pas dans les mémoires.
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