Présentation Éditeur
Billie Dixon sillonne les coins les plus reculés du Midwest des années 1940, où elle tente de vendre des films de seconde zone aux salles de cinéma locales. Il faut bien vivre. Jusqu’à ce que dans un bled paumé de l’Arkansas, un prédicateur fanatique s’en prenne à elle, bien décidé à bouter hors de la ville tout ce qui ressemble à du cinéma. Billie aimerait le convaincre de changer d’avis, mais les choses se compliquent lorsqu’elle commence à se sentir attirée par Amberly, l’épouse du pasteur. Un désir qui va la conduire à s’emmêler dans un filet de mensonges et de supercheries, jusqu’à l’inévitable point de non-retour.
Jake Hinkson est originaire de l’Arkansas. Né en 1975, ce fils de prêcheur baptiste découvre en cachette à quatorze ans le roman policier. Les deux obsessions de ses jeunes années ― la religion et le crime ― l’habitent encore aujourd’hui. Il vit à Chicago, où il passe le plus clair de son temps à écrire et à fréquenter les salles de cinéma.
Origine | |
Éditions | Gallmeister |
Date | 1 février 2018 |
Éditions | Gallmeister poche |
Date | 3 janvier 2019 |
Traduction | Sophie Aslanides |
Pages | 217 |
ISBN | 9782351786994 |
Prix | 8,40 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
Et vlan, encore une pépite du côté, non pas de Swan, mais de Gallmeister…
Un superbe roman noir qui aborde de fond plusieurs sujets forts intéressants, comment on vendait les films de seconde zone, l’homosexualité féminine en Arkansas, la mainmise de certains prédicateurs sur leur ville en 1940.
La pauvre Billie va en prendre pour son grade pendant plus de deux cents pages, elle qui en voulait, elle va en avoir, mais pas forcément comme elle l’aurait voulu.
Cela aurait pu être une belle histoire, comme le disait le regretté San-Antonio, il y a parfois un grain de sable qui vient dans la vaseline, et ça irrite, bon il ne le disait pas vraiment comme ça vu que c’était un titre, mais l’idée est là.
Jusqu’ici tout va bien aurait pu murmurer Billie avant que cela ne. Bascule vers l’inexorable, une fois le point de non-retour franchi, et l’avalanche d’emmerdements qui arrive, c’est foutu.
Pourtant, on pourrait croire qu’elle peut, qu’elle va s’en sortir, sauf qu’il y a comme une sale odeur de soufre qui remonte au fil des mensonges de notre héroïne. Plus elle en fait pour tenter de se sortir du bourbier, plus elle s’y enfonce inexorablement…
Sur la quatrième de couverture de Sans lendemain, il y a une citation de la revue Rolling Stone : Un polar fiévreux et tordu à souhait. C’est exactement ça, donc tu as compris, tu ne te poses pas de question, et tu le lis !
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