- Éditions Publishroom le 17 octobre 2018
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- ISBN : 9791023609295
- Prix : 19,00 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Quand le président américain n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions, qui gouverne ? Son vice-président. Quand le président français n’est plus en poste, qui le remplace ? Le président du sénat. Mais quand un dictateur décède, qui prend sa succession ? Delphine Duvauchelles est une simple étudiante à la Sorbonne lorsqu’elle décide d’abandonner ses études pour suivre son mari, un révolutionnaire à la reconquête de son pays. Lorsqu’il meurt prématurément, elle se retrouve à sa place, aux commandes d’un Etat dont elle ignore tout. Obligée de défendre son pays d’adoption, elle devra apprendre à faire face à ses ennemis, combattre le terrorisme, et lutter au nom de la souveraineté nationale. Mais comment se battre pour un rêve lorsqu’on est entouré de traîtres et d’autorités mondiales plus puissantes les unes que les autres ?
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Le thriller politique est un genre casse-gueule. Que ce soit en littérature ou même sur le petit écran (voir la grande toile) il est difficile de savoir satisfaire le lecteur exigeant, de même que le spectateur assis sur son siège en salle ou dans son canapé…
Dans celui-ci, il est question d’une femme étudiante de premier abord, qui tombé sous le charme d’un soldat, quitte l’Hexagone et part dans une contrée appelée Wespiria, à l’est de l’Europe. Elle y vit désormais avec son mari devenu chef d’état, mais qui règne comme un dictateur. Alors que celui-ci meurt subitement, la jeune femme va se retrouver à la tête de l’état wespirien. Autant dire que le pari est juste incroyable, insensé, inimaginable… Comment va-t-elle faire ? Comment va-t-elle s’en sortir ?
Un roman construit avec moult intrigues, moult rebondissements et moult personnages. A travers le règne de la jeune française devenue wespirienne, c’est tout un monde de coups bas, de magouilles, de tentatives désespérées pour conquérir les territoires et les richesses du voisin… Mais la jeune femme n’est pas décidée à se laisser faire.
Mais loin d’être à l’égal de certains films ou séries TV sur le même genre dans le milieu politique, Iris Adolphe adoucit trop le genre avec une femme à la tête d’un état : la chose n’est pas nouvelle dans le milieu politique (en réalité ou en fiction) et pourtant à la lecture de ce roman, on est un peu peiné de voir que tout va bien souvent (trop souvent) dans le meilleur des mondes sur la petite planète wespierienne. Tout ce qu’entreprend la jeune « dictatrice » est réalisable sans le moindre soucis et hormi quelques annicroches, tout se déroule parfaitement pour elle et ses concitoyens… Le rêve pourrait-on dire. Même si il s’agit d’une fiction, un peu de crébilité aurait été la bienvenue. Il faut un rappel de l’auteure dans ses différentes intrigues, pour nous ramener à notre réalité actuelle (que ce soit en France ou dans le monde entier) pour que l’adhésion l’emporte à la lecture.
Au final , une lecture agréable, bien construite mais qui aurait mérité davantage de mordant, de force avec cette femme à la tête d’un état.
Les femmes sont tout aussi dures que les hommes dans un gouvernement. On en a déjà eu la preuve. Dommage que ce roman ne nous le montre pas suffisamment.
