Auteur français
Né en 1975, autodidacte, réalisateur de courts et moyens-métrages, président de l’Association tourangelle “Les Tontons Filmeurs“, Jérémy Bouquin alias Jrmy est scénariste sur la Bd polar “Le Privé” et animateur radio.
Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
J’écris déjà depuis quelque temps, comme beaucoup depuis l’adolescence- que cela soit pour la radio, la vidéo… l’écriture est une phase obligatoire pour raconter une histoire qui se tienne.
Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
Pour les romans, je m’y suis mis depuis déjà quelques années. Depuis que tourner des films sans budget est devenu compliqué, fatigant. Je vieillis….
J’ai commencé par des nouvelles pour trouver le rythme, puis le grand saut les romans, il y a trois quatre ans.
Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
Je me suis gavé de Langelot (une série d’espionnage de la Bibliothèque Verte), de Sherlock Holmes, mais c’est surtout le Bd qui m’a attiré.
J’étais un grand fan de comics. J’ai dévoré des tonnes de Strange, Titans… Mon choc, c’est la lecture de la série « Daredevil, Renaissance » de Franck Miller.
Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
J’écris tous les matins, tous les jours même le dimanche, tôt, avant que les enfants se lèvent, une à deux heures.
Je travaille comme sur un découpage de film. La trame est organisée, puis je me lance dans les dialogues. Je donne de la vie au personnages. Je laisse reposer quelques semaines. Je reprends. Je donne du corps au texte (des décors, une saison, des nuances). Je laisse encore reposer et là j’attaque les corrections, je peaufine le style… cela ressemble un peu à de la cuisine. Un sorte de Kouign aman.
Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
C’est surtout la presse qui m’inspire. Les faits divers, les documentaires, le petit truc, la faille, le détail qui trouble le quotidien.
Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
Il peut se passer près d’une année, le temps de modifier, corriger. Ce « temps » est primordial. C’est la plus-value du travail avec un éditeur, il vous accompagne, il est un lecteur à part, qu’il faut convaincre, qui va prendre des risques pour vous. Qu’il accepte ou refuse votre texte, son apport est primordial.
Que faut il écouter comme musique avec votre roman ? A moins que le silence suffise ?
Je ne sais pas… J’adore le rock, l’énergie, la puissance, l’arrogance.
Mais j’écris en silence, je lis en silence….
Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
On m’a reproché pour Printemps de Barges de ne pas avoir donné d’explications sur le devenir du jeune protagoniste. « mais que devient-il ? Il est où Alex ? ». je pense que je vais devoir écrire la suite….
Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
Je continue d’écrire des scénarios, je suis d’ailleurs président d’une assos de vidéastes sur Tours : les Tontons Filmeurs. Je fais toujours de la radio… bref les passions, ce n’est pas ce qui manque !
Quels sont vos projets ?
Je développe plusieurs romans en ce moment. Je me tente même à l’écriture d’un polar pour ados. Je bosse aussi comme scénariste de BD (du comics books) et sur un nouveau « polar graphic' »
Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
Laurent Fétis, Romain Slocombe, Pascal Garnier, Nadine Monfils… ces auteurs de romans noirs qui « fleurtent » avec autres choses… Une limite entre le polar et la vie vraie. Des personnages travaillés, une écriture macérée.
Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?
Merci à Jeremy BOUQUIN de nous avoir accordé cette interview.
Retrouvez les romans de Jeremy Bouquin ici
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