Bernard Coat L., de son vrai nom Bernard Coat-Lacoste est un auteur français.
Né à Brest le 08 septembre 1958.
Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Après avoir fréquenté l’école des Beaux-arts et le conservatoire de musique de Brest pour « monter » à Paris, et suivre des études de cinéma. J’exerce alors divers métiers dans le secteur audiovisuel. Outre des postes de techniciens, j’écris alors des scénarios de films pour des sociétés événementielles. Passionné de littérature depuis l’enfance, attiré par toutes les formes artistiques, je décide de me consacrer à l’écriture. Pour 2010 et 2011, cinq à sept ouvrages seront édités. Tout d’abord aux éditions Ex Aequo de l’éditrice Laurence Schwalm, parution d’un roman noir social, «Du sang sur les docks » dont l’action se situe dans un port de l’ouest de la France ; le héros est le bien curieux B. Balzac qui bien malgré lui, aide la police dans un trafic sordide, l’humour du héros renverse la tendance noire du sujet. Une trilogie est prévue. Édité également aux éditions d’Art Jos le Doaré, pour une bande dessinée polar intitulée « Lili sur les quais, » dans laquelle je mêle, intrigues et sujets d’actualités. Marcel Morote dit MOR en est l’illustrateur, passionné par les Cathares, par l’Histoire du sud-ouest, cette BD est un challenge nouveau pour lui et qui sera il me semble, ça plus grande réussite. Cette bande dessinée paraitra en avril-mai 2011, avec probablement un second tome des tribulations de B. Balzac. Une suite est aussi prévue pour Lili sur les quais.
Aujourd’hui, Bernard Coat L. partage sa vie entre la France, dans le département du Lot, Chicago (USA) et le littoral de l’océan Indien.
Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
J’ai vraiment voulu écrire quand je m’ennuyais à lire beaucoup d’autres auteurs. Alors, je me suis dis pourquoi pas moi…C’est comme une continuité logique ou alors, je me pouvais me retirer dans une bulle et me taire.
En vérité, ce sont les grands écrivains qui m’ont donné l’envie d’écrire et les grands artistes en général. J’aime toutes les expressions artistiques.
Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
Pour le moment, je fais dans le roman noir et la bande dessinée et quelques paroles de chansons à venir. Auparavant, je travaillais sur des scénarios pour l’institutionnel. Dans un cas comme dans les autres, j’essaie de posséder le sujet mais en principe le sujet devient plus fort que l’auteur et s’impose de lui-même, comme un homme et son ombre. J’écris souvent sans stylo, sans PC, il faut un bon moment de maturation cérébrale avant de commencer le travail d’écriture proprement dit, ce qui me permet d’enrober mes pensées de gâteries syntaxiques et d’un vocabulaire choisi. Le café m’est aussi d’un grand secours car je commence tôt le matin, je suis devenu caféïnoman. Je me discipline pour rester dans les normes des catégories dans lesquelles je travaille, faire du roman noir pour du noir, ne me plaît pas, je préfère du noir où je mélange toutes les couleurs des mots car en réalité quoique révolté je suis un passionné de littérature classique et je compte bien diversifier les genres littéraires, si possible ne pas me restreindre, ce qui n’aurait comme effet que d’étouffer ce que j’ai de créatif.
Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Les gens du quotidien, moi-même, j’essaie de ne pas me limiter. Pour le moment pas un personnage en particulier.
Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
J’ai beaucoup de chance, sans connaître qui que soit dans l’édition, les premiers ouvrages édités, le sont dans des maisons où j’ai simplement envoyé mon manuscrit. C’est bien ainsi que cela a fonctionné ; la parution de la BD « Lili sur les quais » aux éditions Jos du groupe Editor est un peu longue à venir mais la qualité sera au rendez-vous, chez Ex Aequo de Laurence Schwalm, c’était quasi immédiatement après l’envoi de manuscrit.
Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
Pas mal de compliments de la part des lecteurs qui m’encouragent beaucoup. Je très content de ce comportement positif. Je les encourage à m’envoyer des messages via la maison d’édition, je répondrai avec plaisir.
Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
J’aime toutes les formes artistiques et je m’en sers lorsque j’écris. Je vais d’ailleurs m’occuper d’une collection intitulée « Courts Lettrages » qui met en valeur les qualités littéraires du court, le scénario et les autres aspects plus techniques, les rendre lisibles au plus grand nombre.
Quels sont vos projets ?
Je vais bien m’occuper des sorties à venir pour le printemps, début été. La Bd dont nous avons un peu parlé « Lili sur les quais », un second tome des aventures de Bernard Balzac, le héros du livre « Du sang sur les docks », une probable sortie italienne de ce livre avec des illustrations de la talentueuse Marta Besantini aux éditions LineaBN et en plus un nouveau livre qui sera très différent des polars, et surprise… une adaptation de « Du sang sur les docks » en Comix avec Ludovic Jaffre comme dessinateur, le résultat sera bon, c’est dessinateur prometteur. Puis l’on verra bien, j’irai là où le courant me mène. J’espère aussi un second tome de la BD « Lili sur les quais ».
Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
Je ne suis que nostalgique, mes écrivains préférés sont tous au cimetière ou dans les éthers.
Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?
Aux éditions Ex Aequo, les gens peuvent le faire, j’ai un petit site internet et je ferai le nécessaire pour les gens qui veulent correspondre.
Merci à Bernard Coat L. de nous avoir accordé cette interview.
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