Jérôme PEUGNEZ : Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Franck MARTEL : Cela a commencé par un bac littéraire et des études de dessinateur publicitaire, mais a 21 ans via l’intérim j’ai découvert les techniques, montage, charpente, conduite d’engins et soudure. Je faisais parfois quelque piges mais je passait mon temps dans les hôtels, en déplacement en France ou ailleurs pour installer ou réparer des machines outils, en autodidacte. En tout j’ai fais deux cent mission en 20 ans, j’ai beaucoup aimé cette période.
A la suite d’un accident de travail je me suis reconvertit.
Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
A l’école. Je faisais des BD sur mes profs j’écrivais des histoires à la place des rédacs quand le sujet ne me plaisait pas. Des années plus tard, j’écrivais le soir à l’hôtel, je prends beaucoup de plaisir à le faire.
C’est l’époque de mes premiers envois de manuscrits.
Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
En tout, j’ai écrit deux romans d’aventure, un roman historique et trois romans policiers , le premier, Peyrine Forestier est a la vente, et j’espère que les autre suivront, je procède toujours de la même manière, j’écris un synopsis de deux pages avec tous les rebondissements, ensuite je « brode », parfois je recommence tout mais c’est assez rare.
Je « lance » mes personnage dans l’histoire et les laisse évoluer, Peyrine forestier est dynamique, c’est un personnage qui, au cours de ses enquêtes, a parfois des réactions qui sont à l’inverse des miennes, ses synopsis sont de plus en plus courts.
Quand au rythme, il est variable, je peux être sec d’inspiration durant trois jours ou faire six pages en huit heures.
Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Beaucoup. J’ai rencontré beaucoup de personnages pittoresques au cours de mes missions, je les fais apparaître, ou m’en inspire. Il y en a aussi créés de toute pièces, évidemment, enfin il y en a qui se reconnaissent sans que ce soit voulu .
Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
Le monde de l’édition est très dur pour celui qui n’a pas de relations. Mon premier roman, Barodon, un roman d’aventure à été souvent, très souvent refusé et ne sortira probablement jamais, une relique. De plus, une fois sortit il faut affronter la critique et surtout notre maître a tous, le public.
Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
Je n’ai pas été suffisamment publié à ce jour, un roman sortit depuis peu, cela est un peu tôt, ma première séance de dédicace est imminente, ce sera peut être l’occasion.
Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
La mer me fascine car on connaît plus le système solaire que ses profondeurs, le Rugby, l’astronomie, les techniques, l’histoire, je suis très curieux.
Quels sont vos projets ?
Terminer l’écriture de la troisième aventure de Peyrine, je prépare aussi une bande dessinée événementielle sur le centenaire du club de rugby de Béziers, intitulée « seule au sommet » à sortir au printemps.
Je travaille aussi à la création d’une BD Fantastique mais elle est embryonnaire.
Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
De 15 à 30 ans je dévorais du Frédéric Dard surtout et Pagnol, Queneau, puis Cohelho, Kundera, j’ai fait beaucoup de lectures sur les mystères de la terre et les civilisations ce qui sera le thème de ma prochaine BD. Récemment j’ai relu « les fourmis » et « seule la mer s’en souviendra ».
En BD, Binet, Cauvin, P’tit Luc, l’école Belge, Gotlib, Blueberry, … En fait, peu de choses que je n’aime pas…
Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?
A l’heure actuelle Adage fait le lien : http://www.adage-editions.fr
Merci à Franck Martel de nous avoir accordé cette interview.
Bonjour
Je lis en ce moment ‘2018) le roman « Rugby » intéressant.
Est-ce que « la bande dessinée événementielle sur le centenaire du club de rugby de Béziers, intitulée « seule au sommet » a vu le jour et peut-on se la procurer?
Merci
Cordialement
Alain Lignon