Sous le pseudonyme d’Elton Furratier – anagramme composé de ses vrais nom et prénom – et après un premier roman d’aventure non publié, il a commencé l’écriture de « Mortels Ethers » en août 2011. Un polar sec, concis, psychologique et taillé pour amorcer une longue série des aventures de Nelson Furratier, dit Le Furet.
(sources : www.furratier.fr)
- Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Je suis né à Paris et y ai vécu jusqu’à ma majorité. J’ai poussé mes études jusqu’au stade d’ingénieur-géologue – après 2ans de classes prépa à Paris et 3 ans en école d’ingénieurs à Nancy – puis j’ai passé un DESS en Innovation Technologique sur Angers dans un IUT affilié aux Arts et Métiers pour échapper, à l’époque, au service militaire. Depuis, je travaille comme ingénieur-conseil en étude de sols et de fondations sur la Normandie et dispense également des cours de mécaniques des sols à la fac du Havre et dans une école d’ingénieurs de Caen. Mon parcours professionnel est donc essentiellement scientifique.
Mon parcours d’écrivain est plus récent. Je me suis vraiment donné le temps et la priorité d’écrire un roman depuis environ 5 ans.
- Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
J’ai l’envie d’écrire depuis que je sais écrire. Cependant, le temps, la persévérance et la volonté m’ont manqué pendant de nombreuses années. Il m’a fallu en passer par une réelle prise de conscience de ce besoin d’écriture pour passer à l’acte. Pour faire simple, j’ai commencé à écrire lorsque j’ai compris que la vie que je menais ne me correspondait pas et que j’en ai changé.
- Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
On a tendance à croire qu’un écrivain est, fatalement, un grand lecteur. Ce n’est pas mon cas. J’ai beaucoup lu de livres classiques, du genre pas très excitants (des essais, des livres scientifiques). Adolescent, je me suis également pas mal intéressé à la littérature de science-fiction (Barjavel) et aux récits de fantasy.
- Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
J’ai une approche très cartésienne de mes romans. Le scénario est écrit à l’avance, découpé en chapitres et j’élabore des fiches personnages. L’histoire est déjà conçue avant même que je ne commence à écrire. Je sais même déterminer à l’avance le nombre de pages que j’écrirai. L’écriture proprement dite revient pour moi à donner de la chair au squelette du scénario.
J’écris, en général, à certains moments de la journée et il m’arrive d’avoir des périodes de blanc (de l’ordre de quelques semaines) où je suis incapable d’écrire. Je sais maintenant qu’à ces moments-là, il me faut lire et attendre que l’inspiration et des idées nouvelles me viennent. Elles finissent toujours par réapparaitre.
- Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Aucun de mes personnages n’existent vraiment. Cependant, des attitudes, des réflexions, des comportements me sont inspirés directement de mes proches. Ou de moi-même, vu par moi-même. Je crois que lorsqu’on écrit, rien ne vient par hasard… Certains passages de « Mortels Ethers » sont indubitablement une forme d’exutoire de mes angoisses ou de mes pensées les plus délicates…
- Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
Ce parcours a été très compliqué et incertain jusqu’à ce qu’un éditeur retienne mon manuscrit. J’ai été à la limite de m’auto-éditer. Ensuite, tout a été beaucoup plus simple, dans le sens où le travail de réécriture et de correction de mon manuscrit initial n’était pas un travail en vain.
- Que faut il écouter comme musique avec votre roman ? A moins que le silence suffise ?
Un film et sa musique m’ont énormément inspiré pour l’idée de départ de Mortels Ethers. Il s’agit de « Bullit » avec Steeve Mac Queen. Une histoire simple, basique et efficace. Et surtout, une psychologie du personnage principal effleurée et suggérée avec beaucoup de naïveté (il faut se remettre dans le contexte de cette époque cinématographique) mais, finalement, aussi avec une grande simplicité.
Après coup, une autre musique m’est apparue plus révélatrice de mon héros, Nelson Furratier : « Seven Nation Army » de The White Stripes
- Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
En dehors de l’écriture, je m’essaye à la sculpture et ai une fascination pour les arts picturaux (peinture, sculpture, photographie).
- Quels sont vos projets ?
« Mortels éthers » est le premier volet d’une série policière. Je suis donc en plein dans l’écriture du second tome et réfléchis déjà à l’intrigue du troisième. Cependant, j’ai envie de me commettre dans la science-fiction et/ou la fantasy. Mais rien n’est encore très précis pour l’instant…
- Quels sont vos coups de coeur littéraires ?
Sans aucune hésitation, dans le domaine du polar, il s’agit des aventures du commissaire Adamsberg de Fred Vargas. Une merveille !
- Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?
J’ai un site internet www.furratier.fr où l’on ne peut pas me laisser de messages.
Merci à Elton FURRATIER de nous avoir accordé cette interview.
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