Rencontre avec l’auteure Fabienne BELLE à l’occasion de la sortie de son deuxième roman « A trop en vouloir », en juillet 2018
Jérôme PEUGNEZ : Bonjour Fabienne BELLE, pouvez-vous me décrire votre parcours ?
Fabienne BELLE : Bonjour, la lecture et l’écriture d’un journal ont toujours été présent dans ma vie, et j’avais pris quelques notes voici pas mal d’années pour mon roman « A trop en vouloir ». J’ai travaillé dans le commerce, après diverses écoles, et j’écoutais tous les parcours des clients , leurs vies, leurs histoires. Je me suis mise à écrire un premier roman policier puis celui-ci, avec un réel plaisir, les mots sont mes puissants amis.
JP : Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
L’envie me taraudait depuis très jeune mais j’avais peur de ne pas en être capable. Alors j’avais des cahiers, avec des notes, des dialogues, que je gardais et dont je me suis servie pour la rédaction des deux romans.
JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
Je lisais la bibliothèque verte et rose, petite, avec déjà les policiers, Fantômette, le club des cinq, puis « Les malheurs de Sophie », et des BD comme Tintin ou Astérix.
JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
Je n’ai pas de rythme d’écriture précis, je ne peux pas me mettre au travail tous les jours. Mais je peux travailler des heures ensuite dès que l’inspiration me titille.
JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de vos livres et leur parution ?
Oui, ce n’est pas immédiat, je lis et relis, j’ai été aidée cette fois dans la correction du livre, puis je pense à la couverture du livre, le résumé, et puis j’ose le transformer en livre.
JP : Pouvez vous nous parler de votre dernier roman « A trop en vouloir » ?
Un roman qui se passe dans la ville où je vis, avec une intrigue difficile à résoudre, des preuves compliquées à trouver.
Je vous mets le résumé :
Un homme d’affaire d’une cinquantaine d’années est retrouvé mort chez lui, seul. Crise cardiaque. Avait-il une faiblesse coronarienne, avait-il trop abusé de la vie ? Un très subtil détail interpelle le Capitaine Blanc et l’invite à ouvrir une enquête qui, très rapidement, l’emmènera sur la piste d’un meurtre.
JP : Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Oui, je connais le phénomène allergique puisque j’y ai été moi-même confrontée, ensuite, ce sont des bribes entendues ici et là, des récits qui m’ont été faits, d’anecdotes entendues dont j’utilise des détails.
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de votre romans ?
Une m’a souhaitée un triomphe, et je ne m’y attendais pas, et d’autres sont d’accord pour dire que les personnages sont les éléments clés du roman.
JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
Oui, j’aime beaucoup la photographie, capter la nature, les animaux, les fleurs, etc, les mettre en valeur, capter un petit moment de leur vie.
JP : Avez-vous des projets ?
Peut-être un troisième roman (sourire)
JP : Quels sont vos coups de coeur littéraires ?
Emmanuel Prost avec « Un été 48 » m’a beaucoup plu, histoire du Nord dont je suis originaire, puis les livres d’Agnès Abecassis « Café, un garçon s’il vous plaît », pour sa bonne humeur, son humour, pour le contemporain, ensuite j’ai toujours eu une passion pour Agatha Christie.
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
Le silence suffit certainement.
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
J’ai une page Facebook, Fabienne Belle, puis sur Instagram.
JP : Merci Fabienne BELLE d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.
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