Rencontre avec l’auteur Serge LE GALL à l’occasion de la sortie de son dernier roman Un été brûlé aux éditions du 38 en novembre 2018
Jérôme PEUGNEZ : Bonjour Serge Le Gall, pouvez-vous me décrire votre parcours ?
Serge LE GALL : J’ai suivi un cursus habituel avec des études secondaires au Likès de Quimper puis universitaires à Rennes avant de partir plusieurs années en Afrique. Ensuite cadre au Ministère de la Justice puis retour en Bretagne à l’occasion d’un détachement au Conseil Général du Finistère.
JP : Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
SLG : J’ai l’impression d’avoir toujours écrit un peu. Des petites choses, des articles dans des revues lycéennes et professionnelles, des bulletins municipaux. Encouragé par Paul Guimard rencontré chez lui, le roman est venu dans les années soixante dix.
JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
SLG : Les grands romans comme « le tour du monde en 80 jours » ou « les cinq sous de Lavarède », les voyages d’Albert Mahuzier en Afrique, les récits d’explorateurs…
JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
SLG : Je ne sais jamais où je vais. Je veux découvrir l’histoire en même temps que la personne qui me lit. Je pars d’un fait très banal, pas forcément policier. Je pose un ou deux personnages et c’est parti ! Je ne veux surtout pas connaître la fin avant d’y arriver. Ensuite c’est un travail de tous les jours pour ne pas laisser retomber la pression.
JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de vos livres et leur parution ?
SLG : Mes tiroirs sont remplis de manuscrits refusés ! Mais c’est avec eux que j’ai appris. Surtout ce qu’il ne fallait pas faire ! J’ai publié des monographies d’histoire locale puis la chance est arrivée avec le polar breton aux éditions Bargain. (plus de trente titres à ce jour)
JP : Quel est la genèse de votre roman « Un été brûlé » ?
SLG : J’ai voulu faire une récréation entre deux polars avec justice et police. Et puis ne pas localiser l’intrigue pour laisser la lectrice ou le lecteur se projeter son film personnel. Et des souvenirs Tout le monde en a. Pas exactement ceux que je décris, heureusement !
JP : Dans vos romans, y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
SLG : Probablement mais le personnage de roman est souvent le résultat d’un melting-pot. Un assemblage passé à travers un prisme ! Voire une moulinette !
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de vos romans ?
SLG : Ce qui m’intrigue parfois, c’est l’assiduité des lecteurs, surtout des lectrices d’ailleurs, et leur parfaite connaissance de la biographie de mes personnages, le commissaire Landowski et la magistrate Lorraine Bouchet. Elles en savent souvent plus que moi !
JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
SLG : Je suis plutôt éclectique. Tout m’intéresse, les parcours, les images, les sons… C’est par ça que les personnages émergent.
JP : Avez-vous des projets ?
SLG : Toujours ! Je vais continuer à explorer d’autres pistes tout en continuant ma saga au rythme de deux polars par an. Et puis le numérique ouvre bien des horizons !
JP : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
Alabama Song, Le Crabe-tambour, Tchao Pantin, la trilogie d’Izzo pour ne citer que ceux-là !
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité vos romans ? A moins que le silence suffise ?
SLG : Pour ceux et celles qui aiment un fond sonore, Ludovico Einaudi ou Didier Squiban. Rien c’est bien aussi !
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
SLG : Ils me retrouveront sur Facebook.
JP : Merci Serge Le Gall d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.
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