Interview de l’auteur Laurent FRÉOUR

Rencontre avec l’auteur Laurent Fréour à l’occasion de la sortie de son roman Les naufragés du navire de pierre aux éditions Incartade(s) en septembre 2018

JP : Bonjour Laurent Fréour, pouvez-vous me décrire votre parcours ?

Laurent Fréour : Après avoir exercé une dizaine de métiers différents et beaucoup voyagé, je suis revenu vivre à Nantes en 2011.
Les voyages, les rencontres, les émotions, les expériences professionnelles nourrissent mon inspiration.

JP : Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?

LF : A l’adolescence, j’écrivais des textes que je chantais en m’accompagnant à la guitare.
A vingt ans, je publie un recueil de poèmes (« La Ninamour » Editions de l’Ecchymose)
Ensuite, je démarre l’écriture de plusieurs histoires s’apparentant à des romans sans jamais pouvoir les terminer…
En 2015, L’orange sanguine apparait comme une évidence. Je termine ce premier roman qui permet d’exorciser une période difficile de ma vie.

JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?

LF : Au-delà de Pif gadget, Astérix et Tintin, le premier livre sans image que j’ai lu est La guerre des boutons de Louis Pergaud. Le récit des faits d’armes entre les « couilles molles » et les « peigne-culs » a beaucoup marqué l’année de mes 10 ans. Ensuite, je suis parti en voyage avec Jules Vernes…

JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)

LF : Le suis un saisonnier de l’écriture.
Au printemps et durant l’été, mon temps libre est occupé par des travaux de bâtiment dans ma maison de bord de mer. Les mains dans le béton, je muri mes intrigues et personnages. A l’automne et durant l’hiver, fort des idées engrangées durant ma période de travaux manuels, j’écris tous les matins.
Mes personnages sont un cocktail d’humains ayant existées ou existant vraiment. Je connais précisément le début du récit que je souhaite évoquer mais très peu la fin. Mon écriture est spontanée, imprévisible, une aventure de l’imaginaire où je raconte une histoire dont je ne connais que quelques bribes. J’espère ainsi donner au lecteur autant de plaisir à me lire que j’en prends à écrire.

JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de vos livres et leur parution ?

LF : Oui, comme la grande majorité des auteurs qui souhaitent publier un premier roman…
J’ai d’abord essuyé le refus d’une vingtaine d’éditeurs pour une publication à compte d’éditeur. Cependant, l’un d’eux a eu la gentillesse de me contacter pour me donner des conseils. J’ai alors réécrit une partie de l’histoire et me suis tourné vers l’autoédition (décembre 2015)
L’orange sanguine, avant d’être repris à compte d’éditeur a donc eu une première vie et rencontré l’intérêt de presque 1000 lecteurs. En 2016, Incartades Editions m’a contacté pour une réédition à compte d’éditeur (nouvelle édition en janvier 2017).
Le début d’une aventure à plus grande échelle.

JP : Pouvez vous nous parler de votre dernier roman « Les naufragés du navire de pierre »  ?

LF : Dans Les naufragés du navire de pierre, nous retrouvons le capitaine JPV cher aux lecteurs du premier opus. On y découvre aussi d’autres personnages attachants comme Raphaël surnommé Chauffe-caillou. Il a perdu sa femme, son travail et reste à longueur de journée assis sur un banc face à l’île Versailles. Il court après des souvenirs qui le fuient. Hanté par une rencontre avec la mort durant son enfance au Congo, il découvre un cadavre coincé entre deux bateaux. S’ensuit à une enquête pleine de rebondissements.

JP : Il y a-t-il des personnages (et des lieux ?) qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

LF : Pour ce nouveau roman, étant originaire de Nantes et y vivant à nouveau, j’ai choisi un cadre que je fréquente et que j’aime : le quartier de l’île Versailles. Il m’est indispensable de connaitre avec précision l’environnement où évoluent mes personnages. Eux-mêmes sont un cocktail de personnes ayant existées ou existant vraiment.

JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de vos romans ?

LF : Oui dernièrement une lectrice de Les naufragés du navire de pierre m’a adressé le message suivant : « Bien joué Laurent, un deuxième bouquin qui fait mouche ! On s’attache à tous les personnages, on les comprend, on les accompagne, en espérant tout au long des pages que la justice et la vie sera juste pour chacun d’entre eux. J’ai même été lire votre roman à côté de la cascade, sur les lieux du crime pour le vivre plus intensément ! »

JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?

LF : J’aime apprendre, découvrir, construire, faire de mes mains, voir grandir… C’est aussi pour cela qu’en plus de la passion d’écrire j’ai celle de la construction/ rénovation de maison…
Une main sur la truelle et l’autre sur le stylo !

JP : Avez-vous des projets ?

LF : Un projet en cours oui : un salon des auteurs orvaltais dans la commune de l’agglo nantaise où je vis (pévu pour début décembre prochain)
Un troisième roman que j’espère achever mi-2019

JP : Quels sont vos coups de coeur littéraires ?

LF : Petit pays de Gaël Faye, La liste de mes envies de Grégoire Delacourt, Les bottes suédoises et Les chaussures italiennes d’Henning Mankell…

JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?

LF : Le bruit de l’eau ou celui du café du canal de Les naufragés du navire de pierre 😉

JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?

LF : Facebook Page auteur : https://www.facebook.com/profile.php?id=100010534242755

Facebook page dédiée à L’orange sanguine et Les naufragés du navire de pierre : https://www.facebook.com/romanlorangesanguine/

Site internet : http://lorangesanguineetcet.pagesperso-orange.fr/

JP : Merci Laurent Fréour d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.