Ce deuxième opus des Saisons meurtrières nous permet de découvrir un peu plus la jeune inspectrice, si singulière et attachante
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Le passage dans la collection Polars en janvier 2005 Parution aux éditions Pocket en février 2009 Prix Polar dans la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines 2006 Pourquoi est-elle montée seule sur les terrasses de Corviale, la petite Sara, le soir de sa disparition ? Dans Rome paralysée par des pluies torrentielles, alors que la ville se déchire pour ses deux équipes de football, les nerfs de l’inspecteur principal Mariella De Luca se trouvent de nouveau mis à rude épreuve. Macabre, cette découverte d’un petit groupe d’archéologue sur la colline du Palatino ! Du désespoir d’une jeune mère aux mouvances d’une nébuleuse pédophile, une ténébreuse affaire se tisse autour de Corviale, cet impressionnant immeuble d’un kilomètre de long construit à la fin des années 70. (Source : Le Passage – Pages : 313 – ISBN : 9782847420593 – Prix : 18,00 €) |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Après avoir pataugé dans une neige aussi abondante que surprenante, qui engloutissait la Ville Éternelle dans le premier volet de ses Saisons Meurtrières,(dans Rouge Abattoir), nous retrouvons le commissaire D’Innocenzo et son inspectrice principale Mariella De Luca, trempés comme des soupes, arpentant les rues gorgées d’eau de pluie d’un printemps cauchemardesque.
Ce deuxième opus est passionnant puisqu’il nous permet de découvrir un peu plus la jeune inspectrice, si singulière et attachante, qui se retrouve véritablement projetée sur le devant de la scène, très impliquée dans son enquête, très troublée sensoriellement, et désarmée aussi..
Ces rideaux de pluie brouillent les regards et le ciel menaçant et chargé pèse comme une chape de plomb sur la ville. Rome, encore au centre de l’intrigue, ville des contrastes, qui vibre sous les hurlements des supporters de football enflammés car il faut savoir choisir son camp…
Et puis, Corviale, cet immeuble aux dimensions gigantesques,un « Colosse couché », dans le ventre duquel se terrent bon nombre de secrets est à lui, tout seul, un personnage à part entière.
J’ai trouvé cette intrigue fort habilement construite en référence sans doute à cette vision très architecturale et assez compartimentée de la société romaine .
L’été sera chaud, sans aucun doute dans le troisième opus Bleu Catacombesde Gilda Piersanti !
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