Présentation Éditeur
Alexandra David-Néel est morte à 101 ans à Digne-les-Bains en 1969.
On lui doit une quantité de récits impressionnante provenant de ses nombreux voyages à pied et à cheval en Asie. Orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste française, elle fut, en 1924, la première femme occidentale à atteindre Lhassa, capitale du Tibet. Sa vie est faite d’expéditions et d’écriture. Elle brave les interdits explore les terres mythiques et fait siens ces vers du yogi et poète tibétain Jetsün Milarepa : « Que je sois capable de mourir dans cet ermitage / et je serai content de moi. »
Par le voyage, par ses rencontres, ses pratiques méditatives, par le bouddhisme, par son exigence extrême, Alexandra David-Néel adopte une philosophie personnelle de la vie et de la mort, une sagesse. De l’aventure exceptionnelle que fut sa vie, on retiendra qu’elle lui a permis d’expérimenter quasiment toutes les formes de « mort » qui précèdent la mort réelle et en modifient fortement la tonalité. Cet enseignement, qu’elle aurait aimé voir perdurer, reste à la portée de tous les vivants, nomades ou sédentaires, et s’inscrit dans la longue tradition érémitique reliant l’Occident à l’Orient. Si aucun ermitage ne met à l’abri de la mort, la vie qu’on y mène permet de l’appréhender avec davantage de détachement, et c’est là le précieux héritage spirituel que nous a transmis l’intrépide Alexandra David-Néel.
Origine | |
Éditions | Fage, Collection Dilaceratio Corporis |
Date | 30 octobre 2020 |
Pages | 96 |
ISBN | 9782849756553 |
Prix | 9,90 € |
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