Gataca fait partie des thrillers incontournables qui procurent des sensations profondes et émouvantes. A découvrir absolument !
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Une jeune scientifique spécialiste de l’évolution des espèces, retrouvée morte, attaquée par un primate.
Onze hommes derrière les barreaux. Leurs points communs : tous ont commis des crimes barbares et tous sont… gauchers. Enfin, la découverte d’une famille de Néandertaliens assassinée par un Cro-Magnon. Quel est le rapport entre ces affaires et des crimes éloignés de 30 000 ans ? La clé est dans ces quelques lettres : GATACA… Après le succès du Syndrome E, Franck Thilliez remet ses deux célèbres personnages, Lucie Henebelle et Franck Sharko désormais inséparables, sur le devant de la scène.
Avec un suspens inouï et maîtrisé de bout en bout, GATACA clôt un diptyque fascinant sur l’origine de la violence, déjà en cours de traduction dans neuf langues.
Gataca est la seconde partie du diptyque formé avec Le Syndrome E.
L’AVIS DE LAURE CHIRON
Comme je le disais dans ma chronique du Syndrome E, ne pas lire Gataca dans la foulée aurait été une énorme bêtise. En même temps, Franck Thilliez ne m’a pas vraiment laissé le choix, tant j’étais restée scotchée à la lecture des dernières pages du tome 1. Nous retrouvons donc Sharko et Henebelle, dont les âmes sont marquées au fer rouge à jamais. Plus rien ne semble pouvoir les sauver de leurs propres démons, pas même un changement de métier pour Lucie, et un retour sur les pavés de Paris au contact direct avec l’horreur quotidienne provoquée par la nature humaine pour Franck (Sharko hein, pas Thilliez :p). Et pourtant (oui, encore), Franck Thilliez réalise un coup de maître en les réunissant à nouveau, eux qui s’étaient retrouvés séparés par ce qui les avaient unis.
Là encore, mes deux personnages fétiches de la bibliographie de l’auteur sont réunis autour d’une enquête et d’une scène de crime absolument hallucinante, avec un suspect qui l’est encore plus. Sharko, flic guetté par la folie, croise à nouveau le chemin de Henebelle dans des circonstances dramatiques, narrées en quelques lignes choc à la fin du Syndrome. Bien que Lucie ait quitté les forces de l’ordre pour s’éloigner de la folie des hommes, son instinct de flic n’en demeure pas moins présent, et fait qu’elle ne peut que réagir face au nouveau rebondissement dont elle est victime. Sans le savoir, ils vont tous deux mettre les pieds au coeur même de la génétique, dont les codes et les méandres sont savamment décrits sans être trop lourds, bien que compliqués par moment pour la profane que je suis.
Dire que j’ai été captivée par l’enquête en elle-même serait mentir. Sans pour autant la laisser en arrière plan puisque les vies de nos deux protagonistes y sont intimement liées, c’est la dimension psychologique de Sharko et Henebelle qui m’a bouleversée au point que je n’ai pas pu retenir des larmes à plusieurs passages du roman. Cela paraîtra peut être idiot, mais j’ai réellement ressenti de la peine et de l’empathie pour ces deux personnages, à un point tel que j’aurais voulu les serrer dans mes bras pour les réconforter. Et oui, qu’on se le dise : je n’ai pas seulement lu les atrocités dont ils sont victimes, je les ai vécues en même temps qu’eux. Un véritable choc, et je ne parle pas de la fin…
Il m’est difficile d’en dire davantage sans révéler des points importants, qui gâcheraient la lecture à ceux qui n’ont pas commencé leur cheminement dans l’enfer de ce diptyque. Ce que je peux dire, en revanche, c’est que j’ai hâte de retrouver ces deux écorchés vifs l’année prochaine, comme nous l’a indiqué l’auteur récemment. Et cette fois, j’espère qu’il se porteront bien. Enfin, qu’ils auront réussi à continuer à vivre leur vie plutôt que vivre leurs souvenirs, même si cela parait humainement impossible.
Ah ! J’allais oublier une chose qui me paraît importante : le titre du livre, inlassablement imprimé en haut de chaque page. Lettres qui, tout au long de ma lecture, m’ont fait pousser des grognements tant elles me dérangeaient, mon œil étant invariablement attiré par elles à chaque changement de page. J’avoue que ça m’a prodigieusement agacée, surtout quand les derniers mots de la page précédente constituaient un choc ou une révélation importante. Je me trompe peut être, mais avec le recul, je suis maintenant convaincue que cette impression était volontaire, pour nous rappeler la force du « Syndrome [E] » et plus encore, la capacité de nos cerveaux réagir à quelque chose qui peut paraître insignifiant. Au premier abord, du moins.
Je vais radoter, mais franchement, lisez vite ce diptyque, symbole de l’écriture magistrale de Franck Thilliez. Et revenez m’en donner des nouvelles…
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Thrillerissime !
Une scène de crime assez surprenante ou plus exactement un accusé hors du commun. Touts les aspects laissent à penser que c’est un singe qui a tué même si tout le personnel du centre d’étude affirme que l’animal était adorable.
La victime Eva Louts était spécialisée en biologie évolutive.
C’est un Franck Sharko dubitatif et brisé qui mène l’enquête.
Lucie Hennebelle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle a changé de métier et les événements qui ont touchés sa famille lui ont donné envie de se tenir éloigner le plus possible du Mal.
Mais on ne peut pas tirer un trait définitif sur le passé selon ses envies et ses besoins, des faits nouveaux vont « percuter » la jeune femme et peut-être l’obliger « à réactiver son mode enquêteur »…
Un texte choc, splendide. Je pense que Franck Thilliez s’épanouit de roman en roman. Un livre tout simplement sublime, tout est là. L’intensité de l’intrigue, le fond passionnant à découvrir, la forme par une écriture dynamique et très agréable. La psychologie des personnages qui me touche beaucoup.
Pour les lecteurs qui ont suivi Sharko et Henebelle depuis plusieurs tomes, ce récit est à la fois un très beau cadeau et un déchirement.
Il m’est arrivée d’avoir l’impression d’être le figurant invisible : assistant aux brillantes déductions de Lucie, voyant Sharko être à la fois un flic exceptionnel et un homme aux portes de la folie. Nous avons vu grandir les jumelles…
J’ai lu mais j’ai également vécu Gataca, j’ai failli fondre en larmes pendant certains passages tellement les scènes sont réalistes….
La part scientifique du roman est bluffante et vraiment passionnante. J’avais vraiment envie d’en savoir plus sur la génétique, sur nos origines. Ce livre a une dimension philosophique, il m’a amené sur des pistes de réflexion que je tairai par pudeur…
Chapeau Monsieur Franck Thilliez. Alors que je trouvais déjà vos premiers textes très bons, on sent véritablement une progression et j’ai la certitude qu’il vous reste encore un potentiel énorme.
Je suis tout simplement admirative et impatiente de lire le prochain.
Gataca fait partie des thrillers incontournables qui procurent des sensations profondes et émouvantes. A découvrir absolument !
Certains lecteurs s’interrogent peut-être car ils n’ont lu aucun livre de Franck Thilliez, on peut lire Gataca sans avoir lu ses précédents ouvrages mais je pense qu’il est préférable de lire dans l’ordre tous les tomes où Sharko et Henebelle apparaissent pour en savourer toute la dimension psychologique.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter à toutes et tous une très bonne lecture !
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