Présentation Éditeur
La liberté est une chose précieuse
Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…
Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession.
[amazon asin=2258161606&template=image&title=-]
Origine | |
Éditions | Presses de la Cité |
Date | 3 octobre 2019 |
Traduction | Karine REIGNIER-GUERRE |
Pages | 364 |
ISBN | 9782258161603 |
Prix | 22,00 € |
L'avis de Léa D.
Merci à Presses de la Cité !
Nous sommes à Londres, en 1850, et l’Exposition Universelle va bientôt commencer. Tout le monde s’impatientent à l’idée de voir les merveilles renfermées à l’intérieur du bâtiment.
Elizabeth MacNeal va nous faire suivre plusieurs personnages : il y a d’abord Iris, qui travaille avec sa sœur jumelle Rose dans une fabrique de poupées. Rose coud les habits et Iris peint la céramique. Leur employeuse, Mme Salter, est une vieille femme désagréable, qui leur rend la vie dure. Iris a des rêves, des envies, et étouffe de plus en plus dans cette vie sombre et étriquée. Son emploi est convenable pour une jeune femme célibataire, mais lorsque l’occasion se présente de poser pour un peintre et surtout de devenir son élève, Iris saute sur l’occasion. Le fait de rencontrer Louis, un jeune peintre qui cherche à participer à un concours de peinture, est la porte ouverte pour Iris vers une nouvelle vie. En plus d’Iris et de Louis, nous allons également suivre Silas, un taxidermiste qui cherche la reconnaissance de son entourage, et évolue dans le milieu d’Iris. C’est un homme intrigant, sombre, et qui semble cacher une histoire intéressante. Et, enfin, pour lier le tout, il y a Albie, un garçon d’une dizaine d’années, faisant de petits boulots et essayant de survivre, notamment en amenant des animaux mots à Silas, ou en faisant de petites courses.
Lorsque j’ai commencé La fabrique de poupées, je ne m’attendais à rien de particulier, j’étais surtout intriguée par le résumé et attirée par la (MAGNIFIQUE) couverture. Et une fois plongée dans l’histoire… je suis rentrée dedans, je l’ai savouré, j’ai frissonné, et j’ai adoré. J’ai eu un petit coup de cœur auquel je ne m’attendais pas pour ce roman !
Dans La fabrique de poupées, j’ai d’abord été fascinée par cette époque victorienne et cette Exposition Universelle, on assiste véritablement à ces révolutions scientifiques, on est plongés dans le monde de l’art… C’est une atmosphère très particulière, fourmillante, et passionnante. Il y a ensuite tout ces différents personnages, que ce soit les principaux ou secondaires : Elizabeth MacNeal a fait en sorte de développer au maximum la psychologie de tous, ils ne sont ni bons ni mauvais, ils sont humains, avec tout ce que cela entraîne. Que ce soit la spirale dévorante de la folie, la plongée dans l’art, la volonté de se détacher d’une vie précédente… Tout est subtil, détaillé, prenant et vraiment addictif ! Je me suis particulièrement attachée à Iris, qui se détache de plus en plus de ce que la société pense de la « place » de la femme. Elle veut être peintre, et va se donner les moyens d’y arriver. Elle n’a pas une beauté « classique », elle est intelligente, fine et se préoccupe des autres.
Et je dirais enfin que si je classe ce roman dans les romans historique, il a également une veine de roman noir prononcée : la tension ne fait que monter au fur et à mesure que les chapitres défilent, il y a une noirceur et une angoisse de plus en plus palpable… C’est une atmosphère très particulière et très chargée, qui nous tient en haleine du début à la fin !
La fabrique de poupées est le premier roman de Elizabeth MacNeal, et je dois dire que c’est un pari gagnant ! C’est un roman que je conseille à 100 % .
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.