INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Nouveaux Auteurs en octobre 2012 Entre divinités vaudou et trafic d’art, une diabolique machination est en marche. Quand on demande à Rochat, un flic habitué aux affaires compliquées, d’enquêter sur la mort de son ami Richard Pellicomo, il flaire le mauvais coup. A raison, car Richard n’est pas une victime ordinaire. Ecrasé par son rôle de mage vaudou et excédé par la convoitise que suscitent ses dons, le mort a décidé de se venger. Paul Rochat se retrouve au coeur d’une machination des plus étranges. Le jour, il doit lutter contre des assassins surdoués, la nuit contre ses propres démons. Dernier rempart face à des fanatiques prêts à tout, sa rédemption lui coûtera cher, trop cher… (Source : Nouveaux Editeurs – Pages : 650 – ISBN : 9782819502623 – Prix : 19,95 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Époustouflé par le premier roman de l’auteur français « le psychopompe » (rebaptisé « les violeurs d’âmes » pour la version en poche) j’attendais évidemment beaucoup de ce second roman, en espérant y retrouver la folie, le côté décalé et étrange de ma première lecture !
Et ce ne fut pas une déception, bien au contraire : toujours sous influence vaudou (il faut admettre que le romancier connait son sujet sur le bout des doigts et est visiblement passionné par cette culture) Dominique Maisons nous entraine cette fois ci dans un périple extrêmement périlleux, nous faisant voyager des rues de Paris aux confins les plus dangereux de l’ile de Haïti, le tout baignant donc dans une atmosphère très prenante et angoissante pour nos personnages principaux de ce récit bien rythmé.
Paul Rochat, un flic habitué à enquêter sur des affaires un peu particulières au sein de la DCRI, va sur ordre direct de ses supérieurs, s’enquérir d’une affaire un peu étrange : résoudre la mort d’un ami, décédé de façon suspecte, et qui œuvrait dans la magie vaudou. Aidé de son coéquipier surnommé « Malic », jeune flic idéaliste et fils de bonne famille, Rochat va devoir faire face à une bande d’assassins décidés à lui faire la peau, à la mafia russe, et une sordide affaire de trafic de tableaux et d’un objet mystérieux, sujet à bien des convoitises pas toujours très honnêtes.
Sujet à des cauchemars fréquents pendant ses nuits de sommeil largement perturbée par son enquête, le flic va devoir faire face à ses démons, hanté par le souvenir de son ami. Il va découvrir une facette de celui ci qu’il ignorait.
Dominique Maisons fait preuve d’une grande maestria dans l’écriture de ce deuxième roman : une folie toute différente de son premier opus, en moins barré et décalé, mais tout autant aussi prenante et étrange. Une intrigue menée de main de maître, sur un rythme efficacement entretenu, entre moments intimes et action trépidante. Des personnages principaux et secondaires, bien écrits, et des méchants bien sympa comme il faut, sans pour autant tomber dans la caricature facile. Rochat est un personnage de flic, aux quel on ne peut que s’attacher tant son histoire, ses souvenirs de militaire, ses cauchemars récurrents donnent envie de découvrir en profondeur. Le romancier français nous fait étalage de sa connaissance extrêmement documentée des rites et coutumes vaudou, de la géographie de Haïti et nous balade avec bonheur dans ce périple mené de fort belle manière, des rues parisiennes aux contrées dangereuses de l’île. La dernière partie du roman est purement diabolique avec un déferlement d’action, extrêmement bien écrit, concluant remarquablement cette enquête périlleuse.
Dominique Maisons nous sert un second roman, toujours aussi bien écrit, avec une écriture bien rythmée et nerveuse.
Deux belles surprises et surtout deux excellents bonheurs de lecture avec ses deux romans !
Je suis plus qu’emballé et extrêmement impatient de lire le prochain de l’auteur français !
Alors cher Dominique, à quand votre prochaine folie ?
Que je pète une nouvelle fois les plombs en lecture…
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