INFOS ÉDITEUR
 Parution aux éditions Gallimard dans la collection Blanche en mai 2006 Parution aux éditions Folio en septembre 2007 Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne » fait pas de politique » : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l’observation. Au sein de la » brigade des propos alarmistes « , il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy… Ainsi commence la longue carrière d’un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d’événements qui ont marqué la chronique. Didier Daeninckx, à travers les faits et gestes quotidiens d’un salaud tout à fait ordinaire, nous invite à revisiter quarante ans d’histoire française, depuis la rafle du Vel’d’Hiv jusqu’à la candidature de Coluche à l’élection présidentielle de 1981 : Occupation, Libération, décolonisation, affaires politico-mafieuses, mouvements étudiants, grèves ouvrières, répression policière… Comme dans Meurtres pour mémoire, le savoir-faire du romancier s’appuie à la fois sur une analyse très fine des comportements humains et sur une multitude de détails véridiques, qui rendent captivante cette traversée du dernier demi-siècle. (Source : Folio – Pages : 390 – ISBN : 9782070347094 – Prix : 8,00 €) |
L’AVIS DE JEREMY BOUQUIN
L’histoire de la France moderne de 1942 à 1981, de Vichy à Coluche. La carrière ordinaire d’un fonctionnaire de la Police, Clément Duprest, sa vie privée, son œuvre…. C’est de ce parti pris que part Daeninckx.
Comme à chaque roman, l’auteur nous livre la petite version histoire, celle des détails, des cicatrices qui ne se referment pas. Des anecdotes qui dérangent et qui rongent un pays qui cache ses secrets sous le tapis du « secret défense ».
De la déportation organisée par la SCNF et Photomaton, en passant par les affaires mafias/politique… Coups tordus, barbouzeries, Bousquet…
Daeninckx est un auteur citoyen. Il démonte la machine, la vérifie, trouve les grains de sable qui ralentissent les rouages. Ce mécanisme grippés qui font d’un homme ordinaire un misérable salaud.
