Danielle THIERY : Féroce

• Éditions Flammarion le 14 mars 2018
• Éditions J’ai Lu le 13 mars 2019
• Pages : 544
• ISBN : 9782081421516
• Prix : 20,00 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Une enquête du commissaire Edwige Marion.

Un inconnu suit une petite fille. Il l’observe comme un animal. Il la veut, il l’aura.

Des ossements sans têtes sont découverts au zoo de Vincennes dans l’enclos des lions. Des enfants. Alix de Clavery, la criminologue de l’OCRVP, fait immédiatement le lien avec la jeune Swan, dont la disparition au zoo de Thoiry six ans auparavant continue à l’obséder. S’agit-il du même prédateur ? Alors que les forces de l’Office sont mobilisées pour démanteler une filière pédophile, les voilà atteintes en plein coeur : l’adjoint de la commissaire Marion est retrouvé inconscient, les mains en sang, et une brigadière a disparu. Mais le pire est encore à venir. Une alerte enlèvement est déclenchée : il s’agit d’une petite fille…

De l’homme ou l’animal, on ne sait qui est le plus féroce.

L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY

Ou comment, une fois de plus, mais tout en finesse, te montrer que le plus sauvage, le plus sanguinaire, le plus féroce des prédateurs, c’est l’homme…

Vincennes, Thoiry, Danielle commence le guide du polar/routard des zoos…
J’aime pas les zoos !
Ou très peu…
Les zoos, ces lieux où l’on met les animaux en cage, voire en semi-liberté, on vient en famille s’extasier sur cet éléphant qui a tout juste la place pour se tourner, puis on gueule parce que, merde, au prix de l’entrée, on aimerait bien les voir les bestioles !
Ok, je sais, certains ont un rôle de préservation des espèces en voie d’extinction, mais pas tous, et encore, je ne te cause pas des Marinland, parce que là je vais me foutre en pétard…
Mais bon, je suis là pour te causer d’un bouquin, par pour te rabâcher ma vision du monde, quoique, c’est mon site, j’fais ce que j’veux !
Tout commence par la découverte d’ossements dans un enclos où vivaient des lions. Manque d’appétit des félidés ?
On plonge illico dans l’univers des réseaux pédophiles et des parcs animaliers.
Un polar sans temps mort, Danielle Thièry a déjà fait ses preuves dans le roman policier, puis la dame sait ce qu’elle raconte, sa carrière cause pour elle. Ce qui m’a vraiment intéressé, pour revenir au début de ce semblant de chronique, c’est l’énorme boulot qu’à fait Danielle de recherche sur les parcs zoologiques, surtout du côté de ceux qui bossent à réhabiliter leur structure afin de donner un environnement proche de leur lieu vie, leur rendre une vie en captivité plus « décente », à préserver les espèces menacées.
Pas facile d’écrire un polar avec un sujet qui change, tant de publications, parfois ça se télescope, et seul le style de l’auteur peu faire la différence.
Dans ce livre, tu as le style, et un sujet peu usité, alors hésite pas…