Mystère historique et gothique qui se déroule pendant l’Âge doré américain, le Gilded Age, et en plein essor de l’occultisme, Le Cinquième Coeur est un jeu de miroirs haletant, frémissant, qui mélange brillamment la réalité et la fiction.
Présentation Éditeur
Par une nuit parisienne pluvieuse de mars 1893, Henry James, le célèbre écrivain américain, est sur le point de se jeter dans la Seine lorsqu’un homme l’en empêche. James le reconnaît : c’est Sherlock Holmes. Étrange, car il est censé avoir trouvé la mort deux ans plus tôt dans les chutes du Reichenbach.
Le fameux détective se fait passer pour Jan Sigerson, un explorateur norvégien, et enquête sur le suicide d’une Américaine, Marian Hooper Adams, survenu quelques années plus tôt. Depuis, à chaque date anniversaire de sa mort, cinq personnes reçoivent une carte ornée de cinq petits coeurs et portant le message suivant : » Elle a été assassinée. » Elles appartiennent au » Cinq de Coeur « , une société obscure qui prône la culture. Henry James accepte, malgré lui, d’accompagner Holmes à Washington et de l’aider dans son enquête.
Mais que vient faire Sherlock Holmes, personnage fictif, au milieu de personnages ayant véritablement existé ? Est-il réel ? Ou bien est-il le fruit de l’imagination du Dr Watson ou de Sir Arthur Conan Doyle ?
Origine | |
Éditions | Robert Laffont |
Date | 15 octobre 2020 |
Traduction | Cécile ARNAUD |
Pages | 576 |
ISBN | 9782221218693 |
Prix | 22,00 € |
L'avis de Yannick P.
J’ai aimé Dan Simmons. J’aimais L’échiquier du Mal, inventif, vif.
Fait est que là…
Mélanger la littérature américaine à l’anglaise, comme les personnages fictifs et les personnages réels, la promesse était sympa. Mais à trop vouloir promettre, on prend le risque de décevoir.
Sherlock Holmes et Henry James, sur le papier, c’était le faisait. L’un souffrant d’addiction, courant après l’héroïne, l’autre vivant comme auteur reconnu dans une Amérique métissée, idem. Le suicide d’une Américaine, Marian Hooper Adams au cœur de la haute-société de Washington, ajouté à une société secrète prônant la culture, j’adhère. L’expo de Chicago, un méchant comme il se doit. Je dis encore ok.
Mais si Simmons fait preuve d’érudition en se plaisant à se moquer des nouvelles écrites par Watson, en rejouant l’histoire et en se documentant de manière conséquente, il se noie dans les diners et les descriptions à n’en plus finir. Ces longueurs sont insoutenables. Oui, il y a de très bonnes pages. Malheureusement, elles sont écrasées par un manque de rythme cruel.
C’est aussi le travail d’un éditeur que de conseiller son auteur. Là, on est allé au plus vite. C’est devenu un lourd pavé, tant à porter qu’à lire.
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