INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Scrineo septembre 2016 Hiver 2009. Mathieu Blanc, un banquier londonien, tombe du tabouret d’un pub, victime d’une attaque. Il a été châtié. Mais de quoi était-il donc coupable ? Années 2000 : En apparence, Mathieu mène une existence rangée de premier de la classe, sa vie familiale et sociale est heureuse, sa carrière bien lancée. En réalité, il fréquente un enfer qui n’est même pas pavé de bonnes intentions, l’enfer de la course à l’argent et au sexe. Lorsqu’il croise en même temps deux obstacles, une crise mondiale et une femme scandaleuse, les portes de l’enfer se referment derrière lui. Malgré les conseils de son ami Ruben, extravagant trader new yorkais à la vie érotique agitée et aux nombreuses théories, la chute paraît inévitable. (Source : Scrineo – Pages : 380 – ISBN : 9782367403885 – Prix : 20,00 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Cherchant à lire des polars (ou thrillers) qui sortent un peu de l’ordinaire, j’aime beaucoup que l’on me propose des romans avec un sujet dont on ne s’attend pas.
En l’occurrence, celui sur un banque dans un grand établissement au coeur de Londres, à qui il va arriver tout une suite d’histoires rocambolesques. On s’attend donc à un roman dans le registre du noir, avec un humour grinçant et des personnages bien typés, même un brin caricaturaux s’il le faut…
Pourtant et ce n’est pas faute d’y avoir du mien au maximum de ma lecture, mais j’ai été extrêmement déçu par ce livre au sujet pourtant prometteur même si pas nouveau…
Alors oui l’auteur ne fait pas la bêtise de tomber dans le piège facile de l’affaire Kerviel en pondant un sujet proche plus ou moins de cette saga financière qui fait encore la une des journaux, et récemment sur grand écran. Non l’auteur nous sort un sujet sur un financier qui pête les plombs et finira le coeur en vrac suite à une attaque cérébrale. Donc un sujet alléchant, surtout dans ce milieu de « requins » qu’est le monde de la finance et des banques.
Et pourtant, avec ce personnage de banquier qui « clapse », l’auteur spécialiste du sujet (là dessus, rien à dire, le romancier connait ce beau petit monde pour y avoir travaillé) nous aura concocté un récit relativement fade. C’est pas faute d’avoir pimenter ce roman avec des scènes de sexe, de rencontres sencées être trépidantes. L’ensemble se révèle au final très décevant.
La faute à qui ? A l’auteur qui use d’un style fadasse, peu convaincant, usant d’un jargon technique bien difficile d’accès au(x) néophyte(s) du milieu de la finance et qui nous livre un récit sans consistance, ni but final, s’emmêlant dans les histoires de ces personnages sans queue ni tête… et des dialogues franchement « mou du genou » pour un roman sensé baigner, au vu du sujet, dans une certaine noirceur ou cynisme…
…Ou alors la faute à un éditeur qui (comme j’ai déjà pu le rencontrer dans mes lectures) survend le résumé de la 4e de couverture, en nous promettant monts et merveilles ?
Quoiqu’il en soit, ce roman est une lecture décevante.
C’est bien dommage.
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Pour ma part j’ai adoré ce roman: l’histoire, le style notamment contrairement à monsieur Jean-Marc Volant, peut-être ne lisons nous pas les mêmes auteurs.