Bernard VITIELLO : Léo Prat et la Forme blanche

Parution aux éditions Demeter noir en avril 2011

Prix Virtuel du Polar du site Rayon du Polar 2011

Marseille, chairs et sang. Trois femmes, trois meurtres, un rituel, et ce n’était pas fini. Pour Léo Prat, pour sa Léa, pour Ned le chat, l’abominable tableau de chasse d’un tueur en série n’aurait dû être qu’un aimable fait divers comparé à ce qu’ils allaient connaître… « L’expérience la plus extraordinaire, la plus terrifiante que l’espèce humaine eût jamais vécue. » Seulement voilà, quand la réalité croise la fiction, ça fait de drôles d’étincelles, des courts?circuits. Le Serrurier, le Gaucher des ténèbres, les Créatures, la Poupée… Vous parlez d’une galerie de portraits !

Après Noir Divan, clin d’œil à l’école américaine des années 30-50, Bernard Vitiello s’attaque ici au polar fantastique avec la même jouissance d’écrire, le même plaisir sadique de raconter l’insoutenable lourdeur de l’être. Une intrigue millimétrée, un style hors d’haleine et la 1ère de couverture signée Claeys… Bon appétit !

À noter: Léo Prat et la Forme blanche est Sélection officielle Prix marseillais du polar 2011 qui sera décerné en septembre 2011.

EXTRAIT :

Elle gisait face contre terre, au milieu d’un massif de fleurs décolorées, sous le regard bienveillant de l’ange. Quand de Brys avait basculé le corps, il avait eu un haut-le-cœur, ses années de guerre, les horreurs, plus rien ne tenait la route, il était redevenu le zombie d’avant les putes et l’acné, un gosse fragile serré dans son futal… La fille n’avait plus de lèvres, plus de nez, plus de joues. Anna?Maria Holstein, 27 ans, yeux turquoise, blonde comme les blés, créchait boulevard Lagarde, 13^e. Elle était la troisième victime. « Droguée, violée par procuration d’un sabre, larguée à une trotte de sa gentilhommière quinze jours après… Du copier-coller » avait noté le légiste.

Pour les victimes 4 et 5, ce devait être une autre paire de manches…

(Source : Demeter – Pages : 296 – ISBN : 978916548623 – Prix : 20 €)