INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Ex-Aequo en décembre 2011 Le rituel des minotaures est un roman d’anticipation, « un polar rythmé à la Tarantino, ça va vite, passe d’un héros à l’autre, avance par maints rebondissements, surprend de pages en pages, sur un rythme effréné. D’une plume envolée. La chute et la vengeance de l’héroïne sont d’ailleurs dignes de Kill Bill : un éclat qui reste longtemps imprégné dans l’imaginaire ! » Muriel Plantier (Midi-Libre 30) Après l’intrigue effroyable et palpitante de « Sans mobile Apparent », Le rituel des minotaures est son deuxième roman publié aux éditions Ex-æquo. (Source : Ex-æquo – Pages : 300 – ISBN : 9782359622300 – Prix : 23,00 €) |
L’AVIS DE LAETITIA
Nous sommes à Nîmes dans un futur proche.
Albert Moréno, commissaire à l’aube de la retraite, se voit confronté à une dernière affaire peu banale : à la veille de la Féria de Nîmes, des taureaux sont découverts scalpés.
Lam, jeune étudiante descendante de réfugiés Hmongs, surprend son frère une seringue dans le bras.
Véronica et Kévin Schopenhauer sont face à un désir d’enfant inassouvi.
Et au-dessus de ces personnages s’immisce le nuage de la « Chème », cette pollution qui s’abat sur l’utérus des femmes méditerranéennes.
Belle prouesse de l’auteur qui de toutes ces histoires singulières arrivera à n’en faire qu’une avec un final incroyablement surprenant.
Chacun des personnages est habilement construit pour que l’on puisse réellement le cerner, être dans son état d’esprit. Le commissaire, par exemple, est un homme blessé et usé par des expériences de vie douloureuses, Arnaud Papin s’attarde à nous le montrer combatif et fort malgré cela. Ou encore la jeune Lam qui, réservée comme peuvent l’être les Hmongs, peut se montrer déterminée et combative suivant des convictions culturellement imprégnées.
Ces personnages marqués et marquant évoluent dans un contexte empreint de psychose liée à cette malédiction qu’est la « Chème », empreint de duperie envers les gens en détresse morale, empreint de rites suspects. Un mélange savoureux sous couvert de thriller. Tout cela est bien noir.
« Lam imagina un instant que l’inhalation du toxique avait pu lui ronger l’intérieur. L’image d’un ventre ravagé, desséché et réduit à néant par une saloperie de produit chimique lui laissa un goût de vide. »
Un roman noir et rythmé car pas un moment on ne se pose. On passe d’une histoire à l’autre sans souffler jusqu’à ce que l’étau se resserre, jusqu’à ce que toutes les pièces du puzzle soient en place.
Et je reviens une fois encore sur le final : perturbant.
J’ai trouvé, et ce n’est toujours que mon avis, ce livre plus abouti, mieux construit, plus dense que le premier roman de l’auteur « Sans mobile apparent »… c’est dire si j’attends impatiemment le prochain.
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