PRÉSENTATION ÉDITEUR
Automne 2016. Castellacio, petit bourg du Sud de l’Italie. Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé pendu par les poignets avec du fil barbelé aux branches d’un saule. Sa tête décapitée gît entre les racines, ses yeux vitreux fixent Damiano Valente. Valente, c’est le Chacal, un écrivain à succès de « true crime », hanté par le passé et condamné à traîner sa jambe brisée. Depuis trente et un an, il traque sans relâche le meurtrier de Claudia, sa meilleure amie sauvagement assassinée au cours de l’été 1985. Aidé de son ami le commissaire De Vivo, il se lance sur les traces de celui que la presse a baptisé « l’homme du saule ».
Été 1985. Castellaccio, Flavio, jeune orphelin originaire de Turin, débarque chez son grand-père après la mort de sa mère. Rien n’est gagné d’avance avec cet homme bourru. En compagnie de ses nouveaux amis Stefano, Claudia, Damiano et du brave Jack, énorme chien au pelage noir, Flavio découvre l’insouciance, l’amour, la vie loin de Turin, dans la magnifique région du Cilento, à quelques coups de pédales de la mer et de la montagne. Et si le bonheur était à portée de main ? C’est oublier un peu vite que le mal n’est jamais loin…
Le Mal en soi, c’est le mal qui habite le tueur en série qui sévit à Castellaccio, mais c’est aussi celui qui torture les héros, c’est le destin qui frappe et c’est cette noirceur qui palpite en chacun de nous. Le Mal en soi, c’est aussi le mal qui imprègne le village de Castellaccio depuis trente et un ans, et peut-être depuis bien plus longtemps…
Origine | |
Éditions | Bragelonne |
Date | 14 mars 2018 |
Traduction | 288 |
Pages | Audray SORIO |
ISBN | 9791028108250 |
Prix | 20,00 € |
L’AVIS DE CLEMENCE
On parle trop peu des auteurs étrangers, et j’ai une belle découverte à vous faire partager.
Antonio Lanzetta, que l’on ne présente plus, est un auteur venu tout droit d’Italie. Dans ce premier thriller, édité chez nous, l’auteur nous fait voyager et nous emmène au cœur de l’Italie profonde et de ses coutumes. Le sud de l’Italie comme vous ne l’avez jamais vu.
Antonio utilise une méthode connue et parfaitement efficace d’écriture, l’alternance de chapitres passé/présent. En tant que lecteurs aguerris vous avez forcément compris que tout va finir par se croiser à un moment donné.
Un drame, le meurtre d’une adolescente, qui de longues années après, continue de faire parler de lui et surtout souffrir ceux ,qui de près ou de loin, l’ont vécu. Antonio évoque, ici, le poids du passé dans l’évolution de chacun et plus particulièrement dans la construction de ces ados devenus des hommes.
L’auteur insiste bien sur cette période de l’adolescence où l’on ne se rend pas toujours compte des conséquences de nos actes, où l’amusement est primordial ainsi que le regard des autres. On a tous fait des bêtises en étant plus jeune pour faire comme les copains ou pour se sentir intégré. L’auteur a cette façon d’écrire qui fait qu’on se sent intégré à cette bande d’amis et forcément on s’attache. Le bon point pour un lecteur.
Puis vient ensuite la réalité actuelle, avec son lot de sentiments douloureux tels que la nostalgie, la colère, les regrets… Et c’est là que l’alternance de temps dans les chapitres prend tout son sens afin d’éviter de plonger le lecteur dans un monde trop sombre.
Tous les sentiments ont leur place dans cette lecture où l’on passe très vite du rire aux larmes. Et là, je reconnais bien Antonio et les valeurs humaines qui lui sont chères.
Antonio a cette capacité de créer un lien indescriptible avec ses lecteurs et les gens qui le rencontrent. Une rencontre avec une saveur particulière pour moi.
Alors si vous cherchez un thriller qui lie voyage en Italie, sentiments intense et amitié sincère, ce livre est fait pour vous !
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.