Présentation Éditeur
Londres, 1867. Un soir d’octobre, alors que l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui, le fog tourbillonne et l’enveloppe telle une créature vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain, une femme gît assassiné dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d’un marchand d’art de Piccadilly. Qu’avait-elle été faire à Londres cet après-midi ? Pourquoi avait-elle vendu sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben poursuit son enquête, son épouse Lizzie se penche sur la vie privée d’Allegra et découvre plus d’une raison pour laquelle quelqu’un aurait voulu sa mort.
Origine | |
Éditions | 10/18 |
Date | 21 mai 2015 |
Traduction | Delphine RIVET |
Pages | 360 |
ISBN | 9782264058751 |
Prix | 7,50 € |
L'avis de Léa D.
Après avoir lu les deux premiers tomes de la série Lizzie Martin, très sympathiques, je me décide enfin à lire Un assassinat de qualité !
D’abord fille de médecin puis gouvernante, Lizzie Martin est devenue la femme de Ben Ross, inspecteur de police. Et la vie de femme mariée n’est pas de tout repos lorsqu’on s’appelle Lizzie Ross et qu’on est marié à un policier ! Tout commence un soir de brouillard, lorsque Ben Ross rencontre une femme affolée courant dans le fog. Le lendemain, il apprend qu’une femme de la haute société, une Italienne mariée à un marchand d’art de Piccadilly, a été retrouvée morte dans Green Park. Tout de suite, des questions se soulèvent. Pourquoi cette femme est-elle à Londres, et surtout pourquoi a-t-elle vendue certains de ses bijoux ?
Tandis que Ben va se concentrer sur l’enquête proprement dire, Lizzie et sa servante Bessie vont se pencher sur certains aspects de la vie de la victime, notamment lorsque certaines personnes de l’entourage de la victime fréquentaient les réunions d’un prédicateur…
Un assassinat de qualité suit la même trame et utilise les mêmes ficelles que les tomes précédents, faisant de ce livre une enquête intéressante à suivre, mais sans surprises particulières. Sans surprises peut-être, mais n’empêche que les livres d’Ann Granger se lisent facilement et avec plaisir, et pour ma part je me suis attachée peu à peu aux personnages ! Lizzie est toujours aussi vive et intéressante, elle n’est pas faite pour la vie tranquille et souvent morne d’une femme au foyer de l’époque, et le fait d’avoir un mari inspecteur lui procure souvent une dose de frissons. Quand à Ben Ross, je l’ai davantage apprécié dans ce tome, le trouvant un peu trop effacé et pas assez présent dans Un intérêt particulier pour les morts et La curiosité est un péché mortel ! La relation qui les unit est également approfondie et plus intéressante, je suis curieuse de voir comme elle va évoluer. Surtout que j’ai trouvé qu’il manquait un peu de geste chaleureux ou amoureux entre nos deux tourtereaux dans ce tome, donc j’espère que cela sera davantage décrit par la suite !
Ann Granger nous dépeint avec talent la société de l’époque, que ce soit la haute société, les bas-fonds de Londres, ou le commun des personnes y vivant. Dans Lizzie Martin, c’est presque l’élément que je préfère : ces détails et ces précisions sur l’époque, le lieu, les vêtements… Et dans ce tome, on se heurte également aux préjugés et autres médisances de la haute-société, qui peut se révéler vraiment très hypocrite et surtout ne pas vouloir se faire déranger, même par un meurtre !
Donc, sans être la saga policière la plus addictive ou intéressante, Lizzie Martin est quand même un bon plaisir de lecture dans l’ensemble !
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