Présentation Éditeur
Suite à un tragique accident survenu sur le périphérique lyonnais, le commandant Farel découvre un important stock de drogue et d’armes planqué dans un cercueil. En remontant la piste de ce qui semble être un trafic régulier, Farel fait sortir du bois une figure du grand banditisme local, un mafieux russe, des hommes de main en provenance des Balkans, une société de sécurité privée et un mystérieux Lupus… Mais au fil de l’enquête, c’est au plus haut sommet de l’État qu’apparaissent quelques personnages inattendus – officier d’état-major, flic à la retraite, énarque, directeur de cabinet – qui semblent, dans le plus grand secret, tirer les ficelles… Après avoir esquivé menaces, intimidations, attentats et autres coups bas, c’est dans un réel climat de guerre froide que Farel et son équipe vont devoir affronter cette étrange coalition !
L'avis de Jean-Marc VOLANT
Jigal Polar est une maison d’édition spécialisée dans le polar, le roman noir. Un genre littéraire qui remplit depuis longtemps les étagères des librairies, des bibliothèques municipales et aussi les propres rayons de nos étagères à la maison et qui remporte un franc succès.
Mais dans cette grande jungle d’auteurs du noir, de maisons spécialisées dans le genre, il faut citer les auteurs nombreux, bourrés de talent (à une exception près, depuis que j’ai découvert leurs romans) de cette maison qu’est Jigal Polar. Portée par un éditeur qui en veut, c’est un plaisir en tant que lecteur de plonger à chaque fois dans les nombreux ouvrages de cette maison prolifique.
Et ma découverte de la plume d’André Blanc, un des nombreux auteurs de chez Jigal Polar ne fait pas exception.
Dans une enquête de police difficile, sur fond de trafic de drogue, de mafieux russes et de proxénétisme, le commandant Farel avec toute son équipe de flics super soudés entre eux (les flics entre eux, c’est souvent comme « une seconde famille ») va devoir faire preuve de détermination et ne pas se laisser faire pour résoudre une affaire où les méchants ne sont pas toujours ceux que l’on croit… Magouilles, secrets d’état, notre équipe de flics va devoir ronger son frein et se faire taper sur les doigts pour ne pas dévoiler trop de choses qui pourraient déranger les hautes sphères du gouvernement.
Un style vif, percutant, de très bons dialogues, une enquête bien rythmée, la plume d’André Blanc m’a largement convaincu : on y trouve de bons personnages de flics, même si ils n’ont rien d’originaux, mais toutefois l’auteur a su éviter les clichés faciles et nous faire apprécier les caractères de ceux ci.
Comme souvent dans les romans de cette maison d’édition (et autres polars que j’ai pu lire) j’ai aimé le côté très humain de ses nombreux personnages (les gentils comme les méchants) et c’est un point largement positif et qui me fait apprécier en tant que lecteur le genre du polar.
Une bonne intrigue c’est bien, un bon style d’écriture aussi mais dans ce genre littéraire, il y a quelque chose qui me plait davantage : le côté humain très renforcé dans les personnages de romans noirs. Grâce à cela, on passe un excellent moment de lecture, dans un savant mélange de dialogues appuyés, d’actions, de rebondissements, le tout s’achèvant de fort belle manière.
Outre le dernier roman d’André Blanc, je ne peux que vous recommander les romans de chez Jigal Polar (vous pouvez retrouver plusieurs de mes chroniques de cette maison d’édition sur Zonelivre)
A bientôt dans un nouveau roman de cette maison d’édition qui (à une exception près) m’a toujours enchanté !
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Merci pour celle belle critique