Présentation Éditeur
Y a des quartiers où jamais faudrait filer les pinceaux, because les mirages. Pigalle, pour prendre un exemple, y a pas plus trompeur. La moindre pomme qui se sent du cœur et des gros bras, sitôt pointée dans le coin, pose tout de suite sa candidature à la promotion des caïds. «Pépère le moraliste» raffolait de ce genre de caves. Aussi, dès que Tony l’impulsif et son pote Dick le brutal lui ont passé à portée de paluche, le massacre a commencé. Question mouillette, le vioc leur en a maquillé une sévère…
Origine | |
Éditions | Gallimard, Série Noire |
Date | 1 aout 1958 |
Éditions | La Poche Noire |
Date | 1 janvier 1968 |
Éditions | Gallimard, Carré Noire |
Date | 17 juillet 1981 |
Pages | 256 |
ISBN | 9782070474448 |
Prix | – € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Dans la série les classiques du noir, je viens de relire l’un des Dabes du style, j’ai nommé le grand Albert Simonin ! L’auteur de la trilogie de Max le menteur qui a donné trois immenses films cultes, Les tontons flingueurs, Touchez pas au grisbi et Le cave se rebiffe.
D’ailleurs Une balle dans le canon a été lui aussi adapté dans un film au titre éponyme par Michel Deville et Charles Gérard sorti en salle en 1958.
L’histoire de deux anciens paras qui ont emprunté du blé au Maltais, le seul usurier auquel il ne fallait pas se frotter. Une balle dans le canon, un polar dans le milieu du banditisme, des boîtes de nuit des années 50 qui se laisse lire, mais que j’ai trouvé moins rythmé que la trilogie susnommée. Après, les goûts et les couleurs, hein, Simonin dans pas d’autres de ses romans avait pour habitude de mettre pas mal d’humour, des dialogues cinglants, là, c’est juste noir.
Mais attention, c’est tout de même du Simonin, et si tu veux connaître le précurseur de San-Antonio et tant d’autres, ben faut lire…
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.