Présentation Éditeur
Préface de Pierre Mac Orlan
Prix des Deux-Magots 1952
«Des défis comme celui que lançait le petit Frédo ce soir-là, il s’en échange des milliers à chaque seconde, souvent sans dommage… N’empêche que bien avant minuit, on comptait déjà trois hommes en viande froide, Frédo en tête. Et qu’au cours de la semaine, les poulets ont enregistré un joli score d’allongés chez les truands. Ça leur suffisait pas, à ces messieurs, que leur boulot se fasse tout seul, ils voulaient, en plus, comprendre pourquoi ! On leur a rien expliqué du tout…»
Présenté par Patrick Pécherot. Nouvelle édition en 2014
«Il est des livres qui marquent leur temps. Le Grisbi est de ceux-là. Avec lui Albert Simonin inventait un mythe comparable à ceux venus d’outre-Atlantique sous les traits du privé désabusé ou du cow-boy solitaire. Création littéraire, le truand de Simonin aura, comme eux, sublimé la réalité qui l’a inspiré au point de s’y substituer.»
Patrick Pécherot.
Origine | |
Éditions | Gallimard, Série Noire |
Date | 1953 |
Éditions | Le Livre de Poche |
Date | 1964 |
Éditions | Gallimard, Carré Noire |
Date | 12 décembre 1972 |
Éditions | Folio |
Date | 12 juin 2014 |
Pages | 288 |
ISBN | 9782070455904 |
Prix | 8,60 € |
L'avis de
De temps à autres, faut revenir aux sources, refaire une plongée dans les classiques du polar.
Relire les types qui ont posé les fondations, Albert Simonin est l’un d’eux.
Touchez pas au grisbi ! est le premier opus de la trilogie de Max le menteur.
Max est un voyou qui commence à prendre de l’âge dans les années 50, c’est un « beau mec », un type respecté mais dont certains convoitent la place. Et surtout, Max est un type dont l’amitié est indéfectible, alors quand il entend Frédo, un demi-sel, dire qu’il veut régler son compte à Riton, le pote de toujours, Max n’apprécie guère.
Les condés encore moins lorsque Frédo est retrouvé refroidi…
Max n’étant pas un lapin de six semaines, il va régler ses comptes lui-même et distribuer du plomb et des beignes.
De l’argot pur jus, de la trahison, le monde des proxénètes et autres gangsters d’un temps révolu. Outre l’aspect polar du roman, il est intéressant de voir tous ce que Simonin a créé à l’époque, qui a été repris par les plus grands et est toujours usité ce jour.
Bien sûr, le bijou date de 1953, tu y croiseras donc des expressions d’époque qui n’ont plus cours de nos jours.
Mais je t’engage vivement à le lire, c’est un bon moment, une plongée dans le cinéma d’Audiard, tout ça quoi…
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