Présentation Éditeur
Le cauchemar d’un monstre. La folie d’un homme.
Dans ce XIXe siècle d’innovations techniques et de révolution industrielle, la littérature anglaise a produit des figures fantastiques iconiques qui sont toujours vivantes aujourd’hui. C’est le cas du Frankenstein de Mary Shelley et de son héros au destin tragique. Un proscrit rejeté de tous et en premier lieu par celui qui le façonna. De son délire narcissique est né un être colossal et effrayant qui témoigne de sa capacité à aimer, de son besoin de se relier et qui est condamné à la solitude, à la souffrance, à l’incompréhension et au rejet. Car cette « chose » innommable, cette monstruosité, à qui la postérité donnera le nom de son créateur, est un agglomérat de cadavres auquel Victor Frankenstein a donné la vie.
Dans la lignée de son magistral Dracula, Georges Bess signe une adaptation somptueuse du Frankenstein de Mary Shelley. On y retrouve la magie de son noir et blanc profond et élégant qui sublime la dramaturgie du récit. Une œuvre grandiose, où le trait acéré et l’encrage puissant de l’auteur expriment dans chaque case le souffle romantique de cette histoire. Celle du cauchemar d’un monstre et de la folie d’un homme. Une pépite graphique incontournable.
Origine | |
Éditions | Glénat |
Date | 24 novembre 2021 |
Pages | 208 |
ISBN | 9782344040522 |
Prix | 25,50 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
J’ai déjà parlé du trait fabuleux de Bess dans la chronique sur Dracula, une fois de plus, tu as envie de découper ton livre et d’encadrer certaines des images tellement elles sont sublimes. Les paysages sont grandioses, le noir et blanc est traité à la perfection.
Une adaptation au cordeau, une œuvre vraiment respectée. Plus question de confondre la Créature avec son géniteur après cette lecture. Comme il est bon de redécouvrir ce grand classique de la littérature de science-fiction. Cela fait partie des très beaux albums de bande dessinée à posséder dans une bibliothèque.
Il y a les romans graphiques que l’on lit, et il y a ceux que l’on conserve, car on sait qu’un jour l’envie nous prendra de se replonger dedans, Frankenstein en fait partie.