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Présentation Éditeur
Nicholaï Hel est l’homme le plus recherché du monde. Né dans les montagnes près de Shanghai, fils d’une extravagante aristocrate russe et protégé d’un maître de go japonais, il a survécu à la capitulation du Japon, puis à la prison des Soviétiques pour en émerger comme l’assassin le plus doué de son époque. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d’excellence personnelle : le shibumi. Désormais retiré dans son château du Pays basque en compagnie de sa ravissante concubine, Nicholaï accueille une jeune étrangère venue chercher son aide. Il se retrouve alors traqué par une puissante et redoutable organisation internationale, la Mother Company, et doit se préparer à un ultime affrontement.
Shibumi, le chef-d’oeuvre de Trevanian, est un formidable roman d’espionnage et une critique acerbe de l’Amérique. Avec, toujours, l’intelligence et l’humour noir qui sont la marque de fabrique de cet auteur exceptionnel.
Origine | |
Éditions | Gallmesiter |
Date | 2 octobre 2008 |
Éditions | Gallmesiter |
Date | 2 juin 2016 5 novembre 2020 (version illustré) |
Traduction | Anne DAMOUR |
Pages | 624 |
ISBN | 9782351782460 |
Prix | 25,00 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Quand tu lis la quatrième de couverture de ce roman, où l’on te cause de l’assassin le plus doué et le plus recherché de son époque, tu te dis : « Oh vacherie, me voilà parti pour un bouquin qui va pulser, de l’action à chaque chapitre, un putain d’page turner ! »
Dans tes rêves…
Mais vraiment hein… on est bien loin de ça, certes tu trouveras quelques pages avec de l’action, avec quelques morts, un peu d’investigation. Mais tu vas surtout croiser Nicholaï et sa philosophie de la vie.
Nicholaï l’esthète, l’érudit, le curieux, l’amant, le curieux…
Car avant, et bien avant, tu peux me croire, d’être un roman d’espionnage comme on aurait voulu te le vendre, ce livre est une critique.
Critique de la société, américaine, mais pas seulement, tout le monde en prend un peu pour son grade.
Ce livre ter déconcerte d’un côté, tu as l’impression d’être perdu. Puis, tu as l’autre côté, ou tu adores détester Nicholaï, tu n’arrives pas savoir si c’est un salaud, un opportuniste, un samouraï des temps modernes ou un homme brisé par la guerre.
Shibumi est le nom propre de shibui, un adjectif utilisé en japonais pour désigner une sensation ou une attitude esthétique. Il y a une citation de James A. Michener qui dit : « Il existe en japonais un mot intraduisible, qui résume tout ce qu’il y a de meilleur dans la vie pour un Japonais, c’est le mot shibui, dont la traduction la plus approchante est : “délicieusement acide”. » Voilà qui résume très bien ce roman : délicieusement acide…
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