INFOS ÉDITEUR
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Une silhouette féminine qui fuit par la porte de service d’un hôtel de luxe du 1er arrondissement parisien, une culotte jetée dans un container à ordures.
La curiosité d’un SDF, Léopold, qui ramasse le bout de tissus souillé, et c’est la longue spirale qui va entrainer ce père « la cloche » dans un tourbillon d’emmerdements.
Depuis que sa femme l’a plaqué Léopold vit dans la rue, six ans que cela dure, à faire la manche, de temps à autre il pieute dans une la vieille baraque d’un type qui loge quelques sans abris.
Puis il y a Minna dont il va croiser la route à cause de sa culotte, Minna, la pute black venue du Niger, Minna qui l’ensorcelle, femme plantureuse élancée qui fait rêver ce pauvre hère, ce petit homme de la rue.
Sa frangine, Sophie, en fauteuil roulant, qui l’héberge quand il a besoin.
Il y a aussi madame Sokoto, qui gagne sa vie avec le pain de fesses, Babandiga, le babalawo, sorcier et homme de main de madam’ Sokoto, puis il y a Bernard-Davy Randal, le bourgeois pervers, celui qui se laisse aller à ses instincts pervers lors de ses petits moment de plaisir avec les prostitués dans des hôtel de luxe…
La boucle est bouclée me direz-vous ?
Et bien non, rajoutez un soupçon de collectionneurs de toiles de maîtres prêts à tout pour s’approprier des chefs d’œuvres, et là vous aurez l’ambiance de ce livre à mi-chemin entre le roman noir et le thriller.
Quand la libido des uns et des autres crée des dommages collatéraux, quand la détresse de migrants d’Afrique enrichie la misère sexuelle de la haute société, quand tout cela se rencontre, il y a des étincelles, et ces étincelles allument un putain de brasier…
Léopold ne s’attendait surement pas à tout ce pataquès, qui est vraiment Minna ?
« Même les rats s’y emmerdaient les lendemains de réveillons, confrontés à la morosité des poubelles »
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