Présentation Éditeur
Le narrateur, écrivain, a trouvé un travail idéal dans un village de Provence : gardien d’un monastère inhabité, niché dans les collines. Il s’y installe avec pour seule compagnie un petit chat nommé Solex. Un soir, en débroussaillant l’ancien cimetière des moines, il déterre une jambe humaine fraîchement inhumée. Mais quand il revient avec les gendarmes, la jambe a disparu… Qui a été tué ? Et par qui ?
L’enquête mènera, par des chemins détournés, à des vérités inattendues. Entre-temps, nous aurons traversé les paysages de l’arrière-pays provençal, peints avec sensualité par René Frégni. Sa langue forte et lumineuse communique son émerveillement face à toutes les formes de vie et de plaisir. L’intrigue policière souligne l’âpreté de ces forêts et vallons sauvages et donne tout son rythme au récit, jusqu’au dénouement.
L'avis de Stanislas PETROSKY
Ouvrir un roman de René Frégni c’est plonger dans une poésie parfumée d’un soupçon de nostalgie…
Il t’emmène dans chez lui la plupart du temps, ce que je nomme le Sud.Pour ma pomme, dès que tu descends en dessous de la Loire, tu es dans le Sud, alors la Provence, tu imagines un peu !
Quant à la nostalgie, recueillir un greffier et l’appeler Solex parce que le ronronnement du maton lui rappelle son deux-roues, hein, pas besoin que je te fasse un dessin…
Ce qui m’épate à chaque œuvre de René, c’est que tout commence bien, tout est beau, on est dans la « blanche », on entend ronronner le chat, on se délecte du paysage qu’il nous décrit, on goute les champignons qu’il vient de ramasser, on sent les odeurs des grandes herbes qu’il vient de faucher autour du monastère, et là, tu es tranquille, PAF, faut qu’il te dégottes un macchabée, enfin un morceau… et pas frais en plus de ça.
Mais pas de tueur en série, de sadique ou autre barbare dans les romans de René, non, chez lui, ce qui compte c’est l’humain.
L’amour, l’amitié, la solidarité, des sentiments qui semblent désuets à certains.
Avec lui, il faut s’attendre à s’étonner d’un coucher de soleil, avoir le plaisir de discuter avec un libraire, de jardiner, de vivre simplement en s’émerveillant de ce que la vie nous offre si l’on sait regarder correctement, et ce n’est pas facile tous les jours avec tous ces écrans, ces faux-semblants qui nous polluent.
Lire du René Frégni c’est prendre de l’émotion en pleine tronche, sans vulgarité, sans (trop) de violence, lire cet homme, c’est simplement apprendre à aimer la vie…
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